Contrairement à plusieurs associations de la place et des formations politiques, la désignation du candidat du Conseil national de la jeunesse au sein du futur gouvernement d’union nationale n’a pas fait l’objet de tiraillement. Pour cause la faitière des jeunes du Mali a jeté son dévolu sur une seule personne, à savoir l’un de ses vice-présidents, Alioune Guèye.
Selon de nombreuses sources concordantes, le gouvernement d’union nationale est attendu après la fête de l’Aïd El Kébir, prévue demain samedi. Pour ce faire, depuis l’appel à candidature des dossiers lancé par le président de la République par intérim, les CV poussent sur la table du Premier ministre comme des champignons. De nos jours, sur une trentaine de ministrables, ce sont plusieurs centaines de CV qui sont sur la table du Chef du gouvernement.
Comme précisé dans le communiqué de l’appel à candidature, le président de la République par intérim et le Premier ministre veulent accorder une place de choix aux jeunes et aux femmes dans le futur attelage gouvernemental.
Pour ne pas réduire ses chances, le Conseil national de la Jeunesse a statué sur la question et a décidé d’envoyer un seul CV : celui de l’un de ses vice-présidents, Alioune Guèye.
« Compte tenu de son parcours au sein du milieu-jeune dans son pays, notamment à l’international pour avoir été tour à tour, vice-président du Comité africain de l’organisation panafricaine des jeunes contre le SIDA, vice-président du conseil international des jeunes de la Francophonie, etc, nous pensons qu’il est à même de défendre nos intérêts à un niveau supérieur « , justifie un membre du CNJ. En tout cas, le président du CNJ-Mali, Abdoulaye Touré a usé de toute son influence pour que le CNJ fasse bloc derrière Alioune Guèye pour ne pas réduire ses chances de représentativité au sein de la nouvelle équipe.
Le fait que les jeunes ont pu s’entendre sur un seul nom prouve quelque part la maturité de cette faitière. Car une chose est sûre, il est très difficile de s’entendre sur un seul nom dans de telles circonstances. Car mêmes les grandes formations politiques de la place se sont livrées à des querelles internes suite au choix de leur candidats pour des postes promotionnels.