Bruxelles, le 18 mai 2014 - "Nous condamnons les violences survenues à Kidal, en violation du cessez le feu et des autres dispositions de l'accord préliminaire de paix du 18 juin 2013.
Nous déplorons également les conséquences de cette flambée de violence qui a fait de nombreuses victimes, notamment parmi les forces armées maliennes, et de nombreux blessés, y compris au sein de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali. Nous appelons toutes les parties à la retenue ainsi qu'au respect du cessez le feu et de l'accord préliminaire de paix.
Nous dénonçons l'occupation par la force de bâtiments administratifs et la prise en otage de leur personnel, et exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous ces otages.
Nous réitérons l'attachement de l'Union européenne à l'unité, à l'intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Mali. C'est dans cet esprit qu'elle entend contribuer à la résolution de cette crise.
Le retour à la paix et à la stabilité au Mali présuppose la fin de toute violence et un dialogue national inclusif. Dans ce contexte, l'Union européenne se tient prête à faciliter avec d'autres partenaires internationaux, dont les Nations Unies, le lancement immédiat d'un tel processus de paix."