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Colonel Mohamed Ag Najim, chef d’état-major général MNLA : Un « cerveau » des nouvelles formes de la rébellion du nord Mali à traduire devant la CPI
Publié le mardi 20 mai 2014  |  Le Tjikan




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Le colonel Mohamed Ag qui est l’auteur des massacres de Ménaka, d’Aguelhok et Tessalit en janvier 2012 continue avec ses marques d’atrocités dans le nord du Mali. En effet, chef d’état-major général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ce Touareg, ex-colonel de l’armée libyenne jusqu’en juillet 2011 avant de rejoindre le Mali avec troupes, armes et bagages, est un terroriste, ennemi juré du Mali.Portrait.

En effet, après les mauvais souvenirs des attaques du 17 et du 18 janvier 2012 ou il a éventré des soldats maliens, égorgé des scolaires, il vient de poser les mêmes marques le week-end dernier suite à la visite du chef du gouvernement du Mali, Son Excellence Moussa Mara accompagné de plusieurs membres du gouvernement.

Après avoir pris le gouvernorat avec plusieurs otages, les combattants MNLA du colonel Mohamed Ag Najim ont encore égorgé froidement des fonctionnaires maliens. Quatre sous-préfets et trois autres civils ont été assassinés le week-end dernier pendant que des hautes autorités étaient dans la région. Leurs corps seraient jetés dans la rue avant d’être vus par les forces de la MINUSMA. Un crime odieux que la communauté internationale doit s’en saisir pour rendre justice.

Le colonel Mohamed Ag Najim est un radical, un chef terroriste hors pair. Son parcours fait de lui un homme extrêmement dangereux et voué seulement à tuer de la manière la plus atroce. Fils d’un rebelle touareg, tué lors de la révolte de 1963, il aura grandit dans la haine contre le Mali. Né à la fin des années 1950 dans l’Adrar des Ifoghas de la tribu des Kel Adagh, communauté touarègue de l’Adrar des Ifoghas, il s’installe, à 20 ans, en Libye et s’engage comme volontaire dans l’armée de Kadhafi, alors en quête de chair à canon pour « combattre en Palestine ». Après des services sur le front tchadien au milieu des années 1980, il retourne au Mali pour animer la rébellion des années 1990 au coté d’Iyad Ag Ghali, l’un de ses anciens compagnons et chef d’Ansardine en 2012.

Unique en son genre parmi les artisans des rebellions touarègues au Mali, le colonel Mohamed Ag Najim réfute les accords de paix d’avril 1992, signés entre les rebelles touaregs et le gouvernement malien. Il regagne alors la Libye, où il s’engage définitivement dans l’armée, en prenant la nationalité libyenne. Ses états de service et ses aptitudes guerrières lui valent une promotion rapide, à savoir le commandement d’une unité d’élite à Sebha, dans le Sud libyen. Avec la chute de Kadhafi, il rejoint le Mali avec beaucoup d’armes en provenance de la Lybie pour s’installer dans le désert.

Ce retour au bercail lui permit très vite de procéder à l’installation de deux camps, l’un à Tigherghar, aux confins de l’Algérie, l’autre à Zakak, dans la région de Kidal et à la préparation et à l’équipement de combattants pour devenir par la suite le chef d’état-major général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), et le « cerveau » des attaques du 17 et du 18 janvier 2012, la nouvelle forme de la rébellion touarègue au Mali.

Au regard des atrocités commises à Kidal le weekend dernier, il est fort à parier qu’il s’agit de la signature de Mohamed Ag Najim.
Daniel Kouriba

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