Les femmes de la section malienne de « Amnesty International » ont décidé de se faire entendre par rapport à l’acte semble posé par de Boko Haram au Nigéria et qui a consisté au kidnapping de plus deux centaine de lycéenne par cette secte, dans la ville de Chibok, une localité située dans le nord du Nigéria. Pour cette manifestation de protection, une vingtaine d’organisations et d’associations féminines de sont rassemblées devant la bourse du travail à Bamako. C’était le jeudi 15 mai 2014.
En tête de cette manifestation, on notait la présence de mesdames Kéita Mariam Touré et Hadèye Maïga, respectivement présidente de Amnesty International-Mali et présidente de la commission d’organisation de ladite manifestation. Il faut dire que cette manifestation, quoique initiée par les femmes, en enregisté la présence effective de certains hommes tels que : M. Shin Bash Karan président mondial de la Jeune Chambre Internationale (Jci) ; M. Hamadou Diallo de la Haute Cour Internationale (Hci-Mali) et M. Moulaye Salia Touré président du Conseil National des Jeunes (Cnj).
Selon les organisatrices de ce rassemblement, « le but de cette manifestation est d’attirer l’attention des autorités maliennes, de la communauté international et de tous les maliens, sur les dangers qui planent sur la gente féminine et plus particulièrement les jeunes filles. »
Rappelons que c’est vers la fin avril que des éléments de la secte Boko Haram ont réussi à Kidnapper 276 âgées de 12 à 17 ans dans un lycée à Chibok. Sur cet effectif, seules 53 ont réussi à s’échapper et les 223 autres sont restées prisonnières des terroristes. Un des chefs de cette secte terroriste a déclaré, à travers une vidéo, que les lycéennes encore prisionnières seront vendues ou mariées de force aux membres de la secte. Cette déclaration n’a pas manqué de choquer l’opinion internationale. C’est pourquoi Amnesty International-Mali a décidé d’entreprendre cette campagne jusqu’au dénouement de cette affaire. Dans leur action les manifestantes ont décidé de porter des « foulards blancs », la couleur blanche symbolisant la paix.
Dans son allocution, la présidente de Amnesty International/Mali, Mme Kéita Mariam Touré a déclaré : « Nous dénonçons avec la dernière énergie, l’enlèvement de ces 223 filles et nous en appelons à la communauté nationale internationale pour mettre la pression qu’il faut sur le gouvernement nigérian, afin que ces filles soient retrouvées saines et sauves ».
Par ailleurs, Mme Kéita Mariam Touré a fortement déploié le fait que le Gouvernement Nigérian soit resté sans prendre les précautions qui s’imposaient, lorsqu’il a été informé de l’intention de Boko Haram de Kidnapper les lycéennes.
En effet, selon des sources concordantes, les forces de sécurité nigérianes ont été informées de cet enlèvement en masse, plus de quatre heures avant l’exécution de ce plan machiavélique. Quoi qu’il en soit, face ce drame, la communauté internationale est acculée et elle a le dévoir impérieux d’agir. Boko Haram est devenu une menace pour toute l’Afrique et il doit être combattre avec la rigueur qui s’impose.
Alpha C. SOW