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Perspectives économiques en Afrique: un avenir prometteur si…
Publié le mercredi 21 mai 2014  |  fasozine.com


© AFP par Samuel GEBRU
L`ouverture du 22e sommet ordinaire de l` Union africaine (UA)
Jeudi 30 janvier à Addis-Abeba en Ethiopie: A eu l`ouverture du 22e sommet ordinaire de l` Union africaine (UA) et l`élection du Président Mauritanien Mohamed, Ould Abdelaziz à la tête de l`Union Africaine(UA)


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«Les 50 ans à venir: l’Afrique que nous voulons». C’est la réflexion centrale sur laquelle sont axées la 49è Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) et la 40 è Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD). En attendant la cérémonie d’inauguration officielle de ces rencontres qui consacreront également le cinquantenaire de la BAD, qui depuis 1964 est «au service de l’Afrique», plusieurs événements dont le lancement du rapport sur les Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2014, meublent les Assemblées annuelles qu’abritent Kigali, la capitale rwandaise, du 19 au 23 mai 2014.

Non, l’Afrique n’avance pas et ne pourra jamais le faire car ne disposant pas des moyens adéquats! C’est, en substance, la conviction exprimée par un professeur, le lundi 19 mai 2014, lors du lancement du PEA de cette année à Kigali, la capitale rwandaise. Levée de boucliers de la part des panélistes qui ont procédé au lancement du rapport sur les Perspectives économiques de l’Afrique 2014, document produit conjointement, comme les années précédentes, par la Banque africaine de développement (BAD), le Centre ce développement de l’OCDE et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

«S’ils veulent inscrire la croissance économique dans la durée et s’assurer qu’elle profite au plus grand nombre, les pays africains doivent poursuivre leurs efforts pour restaurer les soupapes du moteur économique et continuer à gérer les facteurs macroéconomiques avec précaution». Foi de Mthuli Ncube, chef économiste et vice-président de la BAD qui, à l’instar de Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Angela Lusigi du Pnud, Mario Pezzini de l’OCDE, la Rwandaise Valentine Rugwabiza, directrice de Rwanda Development Board, demeurent optimistes sur l’avenir de l’Afrique.

Cependant, compte tenu de la fragilité des Etats africains et des conflits qui les déstabilisent et dont ils se relèvent difficilement ou jamais, ils doivent éviter, comme l’ont signifié, à la suite de M. Ncube, les exposants du jour, toute imprudence «qui peut nuire aux perspectives de croissance».

Du reste, pour le vice-président de la BAD, «les pays africains devraient considérer sur le moyen et long terme, l’opportunité de contribuer aux chaînes de valeur mondiales comme une composante intégrale de leur stratégie pour une croissance robuste, durable et inclusive». Des exemples comme l’Afrique du sud, le Ghana, le Kénya et l’Ethiopie, pour ne citer que ceux-ci, ont été mis en exergue par le rapport pour illustrer les prouesses économiques de l’Afrique qui certes, à encore du chemin à parcourir. Et surtout des efforts continus à faire pour éviter l’éternel recommencement, pour tourner le dos au mythe de Sisyphe.

En rappel, selon le rapport, la croissance du continent devrait s’accélérer à 4,8% en 2014 pour atteindre 5 à 6% en 2015. «Des niveaux jamais atteints jamais atteints, constate les géniteurs du rapport, depuis la crise économique mondiale de 2009». C’est dans cette logique que «le rapport, note ses concepteurs, salue une croissance économique plus diversifiée, tirée par la demande intérieure, les infrastructures et des échanges de produits manufacturés de plus en plus soutenus, à travers le continent».

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