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Mali: plusieurs groupes armés ont combattu l’armée à Kidal (source sécuritaire)
Publié le jeudi 22 mai 2014  |  AFP


© aBamako.com par A.S
Armée-Sécurité: Passation de service du commandement de zone de kati
Bamako, le 24 octobre 2013. Le ministre de la défense et des combattants du Mali, Soumeylou Boubeye Maiga a présidé la cérémonie de passation de service du commandement de zone de kati. Photo:Le ministre de la défense et des combattants du Mali, Soumeylou Boubeye Maiga


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Bamako - Plusieurs groupes armés distincts ont participé aux combats contre les forces maliennes à Kidal, ville du nord du Mali dont ils ont pris le contrôle mercredi, selon une source sécuritaire africaine. Kidal, fief des Touareg, était déjà en partie contrôlée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Cette rébellion indépendantiste a
affirmé mercredi qu’une coalition de trois mouvements armés s’en était rendue maître: le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et le MNLA lui-même.

Selon une source sécuritaire africaine à Kidal, interrogée au téléphone depuis Bamako, "la principale force sur le terrain était le HCUA", alors que le MNLA et le MAA ont "également participé aux combats contre l’armée. Le HCUA a été formé par des dissidents du groupe jihadiste Ansar Dine, dirigé par l’islamiste malien Iyad Ag Ghaly. Ansar Dine, Aqmi et un autre groupe jihadiste, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont occupé pendant près de dix mois le nord du Mali, d’où ils ont été chassés à partir de janvier 2013 par une intervention militaire internationale initiée par la France, et toujours en cours.

Selon Bamako, des "groupes rebelles" touareg sont responsables de l’attaque, "appuyés par les terroristes d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique)et les narcotrafiquants".
"(...) Il n’est plus permis de douter de la collusion entre les mouvements armés sévissant dans le Septentrion malien et le terrorisme international: samedi dernier, les fanions d’Aqmi et d’Ansar Dine flottaient en effet sur les véhicules des agresseurs, à côté de ceux du MNLA", avait accusé lundi le chef de l’Etat malien.

Des témoins directs ont évoqué la présence, aux côtés des combattants touaregs, de "jihadistes", portant des "pantalons coupés court" (au dessus des chevilles, typique des fondamentalistes) et criaient "Allah akbar (Dieu est grand)". Les combats de mercredi ont duré quelques heures et ont tourné en défaveur des forces maliennes, d’après les rebelles et l’aveu même du gouvernement, selon lequel les soldats gouvernementaux ont été "affaiblis par des problèmes de coordination, de renseignement" et "ont dû se replier sous le feu nourri des groupes rebelles appuyés par les terroristes d’Aqmi et de narcotrafiquants".

Le président Ibrahim Boubacar Keïta a demandé "un cessez-le-feu immédiat",
assurant avoir toujours le "dialogue" comme "priorité". Jeudi matin, Kidal était "calme, les forces gouvernementales ne tiennent plus aucune position dans la ville", a indiqué à l’AFP une source militaire au sein de la mission de l’ONU (Minusma). Deux habitants de la ville également joints ont confirmé l’accalmie.

Les combats de mercredi ont fait plusieurs morts et blessés de part et d’autre, selon le gouvernement, qui n’a pas précisé de chiffres. Selon un responsable du MNLA, les groupes armés ont enregistré quatre morts et huit blessés dans leurs rangs, et ont fait plusieurs morts, blessés et "prisonniers" parmi les soldats. toujours d’après le MNLA, les mouvements armés ont pris, sans combats, plusieurs autres localités du Nord, dont Ménaka, Aguelhoc et Anderamboukane, ce qui n’était pas confirmé jeudi matin de source indépendante.
sd-cs/mrb/hba

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