Le Camerounais Issa Hayatou et ses proches tentent de modifier les statuts de la Confédération africaine de football (CAF) pour garder la main sur la maison mère du football continental.
Le Camerounais Issa Hayatou, qui préside la Confédération africaine de football (CAF) depuis vingt-cinq ans, et ses lieutenants multiplient les manoeuvres pour se maintenir à la tête de l’institution (la prochaine élection du président aura lieu en mars 2013). Le 3 septembre aux Seychelles, ils tenteront lors d’une assemblée générale extraordinaire de modifier les statuts de la CAF définissant les conditions d’éligibilité du président. L’initiative vient de la Fédération algérienne de football (FAF), dont le président, Mohamed Raouraoua, est un proche de Hayatou.
Dans un courrier daté du 20 juin, la FAF propose que « tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF ». L’adoption de ce texte permettrait d’écarter la candidature de Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de football et principal rival de Hayatou. Aujourd’hui membre du comité exécutif de la Fifa, la fédération internationale, Anouma, qui n’entend pas se laisser mettre sur la touche, a récemment obtenu le soutien des autorités ivoiriennes.