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Mali : la COPAM souhaite que le CNRDRE dirige la transition
Publié le samedi 5 mai 2012   |  Xinhua




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BAMAKO - La Coordination des organisations patriotiques du Mali souhaite que la transition soit dirigée par le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE, junte militaire qui renversé le 22 mars dernier l'ancien président Amadou Toumani Touré, Ndlr), a déclaré samedi son président Hammadoun Amion Guindo lors d'une conférence de presse.
Il est à noter que la COPAM est composée de l'ADR, de la COPADEM, du MP 22 et du RPDP et toutes ces organisations sont pro- putsch.
Ne "souhaitant pas le maintien" du président de la république par intérim, Pr. Dioncounda Traoré à la tête du pays aux termes des 40 jours conformément à la constitution, le président de la COPAM a clairement affiché le désir de sa coordination de voir le CNRDRE diriger le Mali.
Dans son argumentaire, le président de la COPAM a souligné que suite au coup d'Etat militaire du 26 mars 1991, ce sont les auteurs dudit coups ( Amadou Toumani Touré et ses compagnons d' armes) qui ont dirigé la transition. « Ces jeunes (le chef de la junte, le capitaine Amadou Haya sanogo et ses compagnons) ont risqué leurs vies. Qu'on les laisse alors diriger eux-aussi leur transition », a-t-il ajouté.
Lors de cette conférence de presse organisée au siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM, dont M. Guindo est par ailleurs le secrétaire général), la COPAM a lancé « un appel pour la tenue d'une grande marche de protestation le mardi 8 mai contre la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l' Afrique de l'ouest) » et d'autre part pour « exiger la tenue de la Convention nationale qui va définir la feuille de route pour la transition ».
De l'avis des responsables de la COPAM, « le Mali ne peut pas être stable avec les diktats intempestifs et illogiques de la CEDEAO. C'est seulement une concertation avec les forces vives de la nation, c'est-à-dire la tenue d'une convention nationale au cours de laquelle on trouvera ensemble une solution consensuelle aux problèmes brûlants de l'heure. C'est très urgent ! Il faut aller et tout de suite à la Convention ».

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