Avant-hier lundi 20 août, le gouvernement tant attendu a enfin vu le jour. Une équipe de 31 membres qui, le peuple malien espère, sortira la chère patrie du gouffre. Au nombre des caractéristiques, le come back de David Sagara et le maintien de Mamadou Coulibaly, sautent à l’œil.
Une équipe de tous les espoirs, c’est ce que voit une franche importante de la population malienne en ce gouvernement de transition qui aura la lourde charge de gérer un pays en proie à des difficultés de tous genres. L’expérience des uns en la matière et l’engagement des autres à se sacrifier pour la mère patrie constitueraient le fer de lance de ce départ pour un Mali de demain meilleur, un Mali uni et apaisé auquel aspire ses fils et filles soumis aux exactions de toutes sortes durant des mois. Hommes politiques, religieux, société civile, chacun aura eu son compte même si certains politiciens, éternels insatisfaits, continuent à grincer encore les dents.
Au sein de cette nouvelle équipe de Cheick Modibo Diarra, on remarquera surtout le retour de monsieur Sagara, ancien ministre délégué, en charge de la décentralisation, sous le régime ATT. Son retour, bien que mal perçu par les détracteurs de l’ex-président, confirmerait, selon un bon nombre de citoyens, que la compétence réelle de l’homme à gérer les affaires de l’Etat est indéniable.
En son temps, le général président lui avait assigné la tâche d’assister le ministre de l’administration territoriale et des collectivités territoriales, certainement pour parfaire le processus de décentralisation et surtout d’organiser les élections. Pour cette nouvelle rentrée, il lui revient de trouver des solutions idoines aux problématiques environnementales auxquelles est confronté notre pays. Signalons que David est membres du bureau politique de la CODEM.
Si le retour d’un ancien du régime de ATT anime les débats, il n’en demeure pas moins que le cas Mamadou Coulibaly continu à susciter aussi des commentaires De sources concordantes, des biens de l’Etat, notamment des véhicules feraient l’objet de reforme scabreuses. L’acte en lui-même aurait été signé avant le coup d’Etat, au moment même où Monsieur Coulibaly occupait les fonctions de secrétaire général du ministère des Affaires Foncières et des Domaines de l’Etat. Est-il nickel ?