Les localités de Kidal et Ménaka sont tombées aux mains des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad, a confirmé jeudi soir l’ONU.
Kidal et Ménaka seraient bel et bien tombées aux mains des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) après les violents combats qui les ont opposés à l’armée malienne. C’est en tout cas ce qu’a confirmé l’ONU. Près d’une quarantaine de militaires maliens aurait péri dans les affrontements. Dans le rang du MNLA, deux combattants auraient été tués, selon le leader de la rébellion Bilal ag Acherif.
Depuis le début des hostilités à Kidal, qui ont éclaté lors de la visite du Premier ministre Moussa Mara, la rébellion ne cesse d’affirmer qu’elle a été provoquée par l’armée malienne. Selon elle, elle a été attaquée, et n’a fait que se défendre pour protéger sa population. Elle était donc en état de légitime défense, soulignant toute fois être prête à négocier avec le gouvernement malien.
Ces violences dans le nord replonge le Mali plusieurs mois en arrière. Désormais il va falloir tout revoir et renégocier pour permettre l’apaisement de la situation avec le MNLA, qui assure que le gouvernement continue de faire les mêmes erreurs que dans le passé, en ne respectant pas ses engagements. Comme à l’habituée, chacune des deux parties accuse l’autre d’être responsable de cette situation de crise.