Réclamé à cor et à cri par la Communauté internationale et les politiciens maliens, le Mali a enfin un nouveau gouvernement d’union nationale. La nouvelle équipe est constituée de 31 ministres, regroupés autour du Premier ministre, Cheick Modibo Diarra qui a été reconduit par le président Dioncounda Traoré. Tout était suspendu à la constitution de ce nouveau gouvernement, maintenant que c’est chose faite, nous devons faire l’union autour de ce gouvernement pour sortir le pays de l’impasse.
Ce nouveau gouvernement national, tant attendu par les Maliens, était une exigence de la communauté internationale et des bailleurs de fonds. Il comprend toutes les sensibilités politiques du Mali. Il s’agit notamment du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie(FDR), le front anti junte, crée au lendemain du putsch du 22 mars et la Convergence des Organisations patriotiques du Mali (Copam), un mouvement proche de la junte de Kati et les militaires.
Pour l’instant seul le Sadi, le parti d’Oumar Mariko, affirme ne pas être membre du nouveau gouvernement mais reste membre de la Copam.Une fois formé, place maintenant au travail comme l’a si bien dit le tout nouveau Ministre des Affaires Etrangères et de la coopération internationale, Tieman H Coulibaly, sur les ondes de la Rfi le 21 août 2012 : «La priorité, c’est la reconquête, c’est la libération du Nord des forces d’obscurantisme qui l’occupent actuellement ».
Les Maliens ne doivent plus accepter d’être distraits par des querelles politiciennes. La priorité de cette nouvelle équipe reste la réunification du pays dont les 2/3 du territoire sont occupés par Aqmi, Ançardine, Mujao...et l’organisation d’élections libres et démocratiques. Nous n’avons plus droit à l’erreur et il est grand temps de songer au sort des 200.000 réfugiés et à la souffrance de nos compatriotes vivant sous occupations des ignorants sans foi ni loi qui veulent dégrader toutes les composantes de notre culture et nos valeurs.
