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Préservation des manuscrits de Tombouctou: 70 000 euros récoltés
Publié le lundi 26 mai 2014  |  RFI


© Autre presse par DR
Après la prise de Tombouctou par les islamistes, en avril 2012, l`ONG Savama-DCI est parvenu à sauver 360 000 manuscrits, au cours d`une opération secrètes menées alors que les combats faisaient rage.


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Une vente aux enchères pour sauver les manuscrits de Tombouctou s’est tenue samedi, à Paris. Une soixantaine d’œuvres données par des artistes ont été vendues. Les fonds collectés permettront à l’Unesco d’acheter des boîtes spéciales pour conserver les 360 000 manuscrits de Tombouctou sauvés de la destruction après la prise de la ville par les islamistes.

Le cliché du photographe Yann Arthus-Bertrand est parti pour 500 euros. C’est une vue aérienne d’un village malien, posé sur une rive du fleuve Niger. Sur la photo, le fleuve apparaît comme une autoroute bleu turquoise. Celle-là même que les 360 000 manuscrits de Tombouctou ont empruntée pour échapper aux islamistes. Ils sont aujourd’hui gardés dans des appartements de Bamako. « Quand il y avait les frappes aériennes, les combats au sol, on a pris les manuscrits dans des pinasses, jusqu’à Djenné, et de Djenné, on les a amenés en véhicule jusqu’à Bamako », raconte Banzoumana Traoré, membre de l’ONG Savama-DCI, qui a coordonné à l’époque des opérations secrètes pour exfiltrer les manuscrits vers Bamako.

→ A (RE)LIRE dans les archives de RFI : Les manuscrits de Tombouctou révèlent l’Afrique scientifique

Mais les manuscrits ne sont pas encore sortis d’affaire. A Bamako, le climat est plus humide. Pour les conserver, il faut des boîtes spéciales, faites sur mesure. Et selon l’Unesco, cela coûterait 6 millions de dollars de protéger l’ensemble des manuscrits de Tombouctou.

Pour Georges Bohas, linguiste, ce trésor historique n’a pas de prix : « Ils permettent justement de corriger complètement l’idée que l’on se fait de l’Afrique. On essaie de faire croire que l’Afrique, c’est le continent de l’oralité. Or, les sources ne sont pas seulement orales, elles sont aussi écrites et elles permettent de connaître la situation de l’Afrique autrement que par des sources coloniales. » En tout, la vente aux enchères de ce samedi a permis de récolter 70 000 euros pour ces manuscrits de Tombouctou.
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