L’Adéma-PASJ résiste tant bien que mal à la vague des Tisserands dans le Cercle de Goundam. Les élections législatives et le dur coup de la Cour constitutionnelle seraient à l’origine d’une débandade sans commune mesure dans cette contrée où le président de HCCT s’est toujours imposé. La redoutable saignée dans la Ruche, à en croire certaines sources, vient de déclencher avec la sous-section de Douweytiré, une structure laminée au profit du RPM qui vient d’accueillir l’ensemble de la consistance mielleuse de la Ruche. Les adhésions massives, de même source, ont été déjà formalisées.
Arbitrages tous azimuts entre Tisserands
Rien ne va plus en section RPM de la Commune III. Dans la structure dirigée par l’ancien député Bomboté, le spectre des futures communales et du combat pour la Mairie fait un ravage sans précédent. Les protagonistes du bras de fer n’ayant pu en finir par l’arbitrage des hautes instances du nouveau parti majoritaire, le litige s’est transporté depuis un certains par devant les instances judicaires. Celles-ci ont la délicate tâche de trancher qui du secrétaire général destitué et de ses adversaires détient u droit d’exploitation sur le siège communal du Rassemblement Pour le Mali. La tendance qui aura gagné la partie est sure de remporter en même temps un ticket gagnant : être le prestigieux porte-drapeau du RPM pour la Maire de la Commune III
Choguel Maïga sur le dos des consommateurs
Le nouveau Premier Ministre, Moussa Mara, n’y est pas allé par le dos de la cuiller, il y a quelques semaines, en présentant sa DPG. Devant les élus du peuple, le chef du Gouvernement, avec son franc-parler habituel, a pris le Directeur général de l’AMPTR, Choguel Maïga, pour responsable principal du calvaire vécu par les millions de concitoyens usagers de Malitel et d’Orange. La structure de régulation, selon Moussa Mara, ne fait pas son travail et abandonne les consommateurs de téléphonie aux énormes désagréments à eux causés par les deux sociétés de téléphonie mobile. Le PM, interpellé sur par les députés sur la piètre qualité des réseaux, n’est visiblement satisfait du fait que les milliards de ristournes annuellement amassés fassent oublier à l’AMPTR la qualité des services, son principal objet.
Oumar Mariko accuse Blaise Compaoré
Le huis-clos des élus de la Nation sur la situation de Kidal aura donné l’occasion, une fois de plus, à Oumar Mariko de s’illustrer et de se mettre comme toujours en exergue. Il nous revient, source crédible, que le Secrétaire général de SADI n’a pas tari de propos et d’accusations abrupts à l’encontre du président du FASO et du son pays. Il a publiquement affirmé, devant la présentation malienne, que des avions remplis d’armes et de munitions sont périodiquement embarquées de la capitale burkinabè à destination de Kidal pour le compte den la rébellion. Notons au passage que l’élu de la Nation à Kolondiéba, dans le collimateur de la justice de son pays, en voulait déjà à Blaise Compaoré pour son implication dans le retour à l’ordre constitutionnelle au détriment de ses amis putschistes maliens.
Le temps des comptes entre IBK et la rébellion ?
Le commun des Maliens est sans doute passé à côté d’affirmations gravissimes pour le président de la République du Mali sur les antennes de France 24. Un invité touareg de cette chaine française y a déclaré, sans être encore démenti, qu’IBK a gracieusement bénéficié de l’apport des séparatistes du septentrion malien. Au regard de leurs fortes insistances sur un statut politique de la zone, on a comme l’impression que leur intransigeance repose sur des promesses tacites du candidat à la rébellion. Et comme pour créditer cette impression, le président du Conseil National de la Jeunesse, lors de sn enlèvement, la semaine dernière, a entendu de la bouche de ses ravisseurs qu’il se fatigue pour revendiquer une région dont le sort était déjà décidé au ^lus haut niveau.
L’indésirable Serval
La vague des mécontentements et ressentiments nourris contre les forces Serval au Mali dégénère au Mali. Le syndrome ne se limite plus au citoyen lambda et commence à atteindre le plus haut niveau de l’élite. La représentant de Serval, selon nos sources, l’a appris à ses dépens, mercredi dernier, lors d’une réunion de haut niveau des autorités militaires maliennes, sous la houlette du ministre de la défense et des anciens combattants. Venus pour prendre part à ladite rencontre, le commandement français a été tout simplement éconduit et traité comme des intrus à l’entrée de la salle de réunion. Comme pour lui signifier que la confiance n’est plus au fixe dans le partage des informations.
Quelle guerre ?
Dans un Etat au sein duquel le Premier ministre et le président de la République se contredisent en un laps de temps, sans discontinuer, la confusion grippe forcément l’appareil d’Etat. Dès lors, IBK doit de revoir sa copie. Item pour Moussa Mara. Ce bonhomme-ci, par ailleurs indésirable par les caciques du Rpm, après avoir, bien entendu, dénoncé vaillamment la passivité de la puissance internationale, reconnue en Serval et Minusma, déclare péremptoirement sans sphincter : «Le Mali est en guerre». Contre toute attente, IBK prononce, peu après, un discours pompeux pour le dédouaner aux yeux des imbéciles. Cependant, ce mal nommé fit bien d’appeler au dialogue exclusif non pas inclusif.
Car, il a mal fait son choix sans l’avis de personé, de l’Assemblée du peuple, dans la mesure où, il compte sur la raison des mécréants de la pire espèce et des bandits surarmés pour remettre sur les rails un wagon déraillé depuis la nuit des temps par une puissance internationale en quête de pitance couvrant pour le moment pour le moment, en terroir africain, des vagabonds détenteur d’armes de destruction massive pour –en bon hors-la-loi- dicter la loi de Satan à Kidal. Voilà, le résultat de la défaite cinglante des Fama (Forces armées du Mali) qui brûle la lèvre supérieure des fils du Berceau de l’humanité. La grogne, à même la rue, bat son plein à Bamako pour répéter inlassablement : y en a marre de cette «république dans la République». En tout cas, un affamé ne peut déclenche jamais une guerre. Le Mali en est un parmi tant d’autres pauvres du Berceau.
Idrissa Kéïta