ME Mountaga Tall, lors du 11éme conseil national du CNID-FYT, à propos de Kidal : «Le cessez-le-feu ordonné par IBK a précédé les difficultés des FAMA»
A l’entame de ses propos, Me Tall a demandé une minute de silence à la mémoire de nos soldats tombés sur le champ de l’honneur suite aux évènements survenus à Kidal la semaine écoulée. Il a rappelé que le Mali a observé pendant 72 heures un deuil national décrété par le Président de la République. C’est pour cette raison que le 11ème conseil national s’est tenu dans la plus stricte sobriété sans manifestation folklorique et avec des bandeaux noirs dans la salle.
Selon lui, tous les actes et les propos liminaires attestent du contexte très particulier dans lequel les présentes assises se tiennent : l’agression de la délégation gouvernementale conduite par le premier ministre à Kidal avec l’assassinat d’administrateurs et d’autres civils et les affrontements violents entre nos forces de défense et de sécurité et une coalition de rebelles, d’indépendantistes et de narco-jihadistes. A ses dires, le Mali, au cours de ces affrontements, a perdu la bataille de Kidal. Mais, a-t-il assuré, notre pays gagnera celles de l’intégrité territoriale, de la laïcité de l’Etat, de la réconciliation entre toutes les filles et tous les fils du Mali, de la démocratie et du développement intégral de notre pays.
Me Mountaga Tall a déclaré que le cessez-le-feu ordonné par le président IBK se situe dans la logique implacable de la quête de la paix. Cette décision du chef de l’Etat a précédé les difficultés des FAMA à Kidal, a-t-il témoigné.
« Nous ne sommes pas seuls. Le Mali n’est pas seul. Nous sommes avec la communauté internationale qui s’est mobilisée comme un seul homme pour nous soutenir aux moments les plus difficiles de notre histoire récente. Nous avons pris des engagements devant le monde entier. Nous avons dit que nous ferons la paix entre fils du Mali. Pourrions-nous nous dédire à la première difficulté et rester une Nation d’honneur ? » a-t-il ajouté. Faire la guerre est plus facile que de gagner la paix, a-t-il martelé.
Parlant du nouvel avion acheté par le Mali, il dira que la polémique autour de cette question est une manœuvre qui atteste qu’une véritable machine de déstabilisation est lancée. « La belle et rutilante Rolls Royce achetée à plusieurs centaines de millions de francs ? Eh bien, elle n’existe simplement pas et l’image qui a circulé sur internet est un faux » a-t-il poursuivi. A propos des récentes démissions enregistrées par sa formation politique, il a déclaré que les démissionnaires sont des opportunistes.