Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Indicateur Renouveau N° 1713 du 5/5/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Ministère de la défense : Soumeylou Boubèye démissionne – Bah Daou prend sa place
Publié le mercredi 28 mai 2014  |  L’Indicateur Renouveau




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Après la débâcle de l’armée malienne face aux groupes armés et leurs corsaires jihadistes le 21 mai 2014 à Kidal, les enquêtes étaient en cours pour situer les responsabilités notamment en ce qui concerne celui qui avait donné l’ordre d’engager l’attaque. Et le gouvernement avait promis que des sanctions allaient tomber. La première victime de cette débâcle a été le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, qui après avoir tiré tous les enseignements de ce que certains ont qualifié d’humiliation suprême, a purement et simplement démissionné.

Il quitte donc le gouvernement après avoir passé 9 mois aux destinées du ministère de la Défense et des Anciens combattants. Il est remplacé par Bâ Daou, ancien aide de camp de l’ex-président Moussa Traoré, il fut aussi chef d’Etat-Major de l’Armée de l’Air sous Alpha Oumar Konaré. C’est dire qu’il se sent responsable de ce qui est arrivé à l’issue de cette opération dite de « sécurisation des personnes et de leurs biens » à Kidal.

Le Premier ministre, Moussa Mara, de même que le ministre de l’Economie numérique, Mahamadou Camara, avaient tous expliqué par voie de presse que l’ordre d’attaquer les rebelles pour le contrôle de la ville de Kidal le mercredi 21 mai 2014 n’était pas venu du politique. Le ministre Camara était même allé loin sur des médias internationaux en jurant que les enquêtes sont en cours et qu’il y aura des sanctions. Eh bien les sanctions sont là. On attend de voir la suite.

Le mercredi 21 mai 2014, l’armée malienne a engagé une opération contre les rebelles à Kidal. L’opération qui a été qualifiée « d’opération de sécurisation des personnes et de leurs biens » par le ministère de la Défense, visait à reprendre la ville des mains de la rébellion laquelle s’était emparée d’elle le samedi 17 mai 2014 suite aux affrontements entre eux et l’armée malienne consécutifs à la visite du Premier ministre dans la ville. La contre-offensive a donc mal tourné et le bilan a été très lourd côté malien : une cinquantaine de morts, 48 blessés et plusieurs prisonniers
A. Diakité

 Commentaires