La Chambre des Mines du Mali (CMM) et la Direction Nationale des Eaux et Forets (DNEF) ont signé le 20 mai 2014, au siège de la Chambre des Mines du Mali, un protocole pour mener l’exploitation minière dans le respect strict de l’environnement au Mali. La cérémonie était présidée par le chef de cabinet du ministère des Mines, Djibouroula Togola, qui avait assisté de Souleymane Cissé, conseiller technique au ministère de l’Environnement de l’Assainissement et de l’Eau.
Le directeur national des Eaux et Forêts, Alassane Boncana Maïga, a signalé que la plupart des sites miniers sont installés dans des forêts classées et sur des aires protégées Leur exploitation cause des dégâts incommensurables aux ressources forestières, fauniques et à l’environnement. Selon lui, ce partenariat vient à un moment où l’exploitation minière artisanale entame une nouvelle phase de sa croissance.
Pour sa part, le président de la CMM, Abdoulaye Pona, a expliqué que la signature de cette convention consacre l’aboutissement d’un long processus de discussions et d’échanges très fructueux sur l’épineuse et problématique question des rapports qui devraient exister entre l’activité de l’orpaillage dans notre pays et le respect absolu de l’environnement. La démarche consiste à conserver, protéger et promouvoir les ressources de la surface avec celles du sous-sol. Un exercice de conciliation permettant d’améliorer les revenus des orpailleurs, en préservant dame terre d’une dégradation très avancée.
Selon le chef de cabinet du ministère des Mines, Djibouroula Togola, le protocole d’accord traite en grande partie de l’orpaillage mécanisé. Si l’orpaillage occupe une place importante dans l’économie nationale, il représente aussi une grave menace pour l’environnement. Il a invité les deux parties à respecter les engagements pris dans la convention.
L Coulibaly