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La Banque Mondiale garantit pour 261 millions USD un projet électrique entre la Mauritanie, le Sénégal et le Mali
Publié le vendredi 30 mai 2014  |  APA




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Dakar (Sénégal) - Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé une garantie de 261 millions de dollars (environ 130,500 milliards FCFA) pour le Projet Banda de production d’électricité à partir du gaz entre la Mauritanie, le Sénégal et le Mali, annonce un communiqué de cette institution financière internationale parvenu vendredi à APA.

Selon cette source, cette aide financière gérée par l'Association internationale de développement (IDA), bénéficiera à la Mauritanie pour 130 millions de dollars, au Sénégal pour 99 millions de dollars et au Mali pour 32 millions de dollars.

« A cela, s'ajoute une garantie des investissements de 585 millions de dollars assurée par l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) », ajoute la Banque mondiale.

Le projet produira à terme 300 mégawatts d'électricité à partir de l'exploitation de gisements marins de gaz naturel au large de la Mauritanie. Il fournira ainsi une électricité abordable, fiable et durable aux foyers, entreprises et exploitants miniers mauritaniens et permettra d'exporter une partie de cette production au Mali et au Sénégal.

« Les pays d'Afrique ne seront pas en mesure de créer des emplois et offrir des opportunités aux jeunes sans accès adéquat à une énergie peu coûteuse, fiable et propre », a souligné M. Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.

Selon lui, ce mécanisme de garanties sans précédent, permet de mobiliser 950 millions de dollars d'investissements privés au profit de l'extraction de gaz et de la production d'électricité tout en favorisant les échanges d'électricité entre la Mauritanie, le Sénégal et le Mali ».

Ces trois pays connaissent en effet une augmentation constante de leur demande d'électricité. Au Sénégal, par exemple, le manque d'électricité engendre une perte de croissance de l'ordre de 2%.

Cette demande est satisfaite par un recours croissant à une énergie produite à partir de combustibles liquides, qui s'avère coûteuse et polluante. Ces coûts élevés de production ne permettent pas aux fournisseurs d'électricité de rentabiliser leurs activités. Dès lors, les Etats sont appelés à les soutenir financièrement.

« Le Projet Banda démontre qu'une approche régionale est nécessaire pour résoudre le problème du déficit énergétique en Afrique. » a pour sa part indiqué Michel Wormser, vice-président de MIGA.

La stratégie du gouvernement mauritanien vise à mobiliser les ressources naturelles au profit du développement du pays, en utilisant le gaz naturel pour produire et exporter de l'électricité.

Au total, estime la Banque mondiale, plus de 1,4 million de foyers, soit 7 millions de personnes, bénéficieront de ce projet dans ces trois pays.

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