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L’Indépendant N° 3511 du 30/5/2014

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Après « le départ » de Soumeylou Boubèye Maïga du gouvernement : Moussa Mara promet d’autres mesures de " redressement "
Publié le vendredi 30 mai 2014  |  L’Indépendant




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Selon le Premier ministre Moussa Mara, le départ de Soumeylou Boubèye Maïga de son poste de ministre de la Défense est » une mesure de redressement » en droite ligne des sanctions promises par rapport aux dysfonctionnements constatés dans la gestion des récents événements de Kidal. Le chef du gouvernement promet d’autres mesures allant dans le même sens.

La démission du ministre de la Défense et des anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Ce départ de la deuxième personnalité du gouvernement est une conséquence de la débâcle de l’armée malienne à Kidal, la semaine dernière. Une mesure de « redressement » nécessaire, selon le Premier ministre Moussa Mara qui en promet d’autres, sans donner de détails.

A en croire Moussa Mara, qui était hier sur RFI, aucune arrestation n’a eu lieu au sein de l’armée, mais des enquêtes sont en cours et d’autres « mesures de redressement » entendues comme des « sanctions « seront prises dans les semaines à venir.
Le Premier ministre affirme en tous cas ne pas craindre pour son propre poste.
Une partie de l’opposition malienne demande pourtant son départ : « Le Premier ministre Moussa Mara, en se rendant à Kidal s’est entêté, il doit purement et simplement démissionner «
La presse nationale rapporte la réponse du chef du gouvernement : » Je n’ai pas l’intention de démissionner. Je ne démissionnerai pas et, en allant à Kidal, j’allais en territoire malien. « .
Le chef du gouvernement assure que le chef de l’Etat ne lui a jamais demandé de démissionner.

Il faut préciser que dans ce sens, le négociateur, le Haut représentant du président de la République, l’ancien Premier ministre Modibo Keita, s’est envolé hier jeudi 29 mai justement pour Ouagadougou, afin de prendre langue avec les représentants des groupes rebelles.
L’objectif prioritaire et préalable de cette démarche est la libération des soldats maliens toujours retenus prisonniers, et le retour de l’administration dans les zones contrôlées par les rebelles depuis la semaine dernière.

Des « mesures de confiance », dit le Premier ministre, nécessaires avant d’ouvrir des négociations.

« Je vais à Ouagadougou pour une [...] prise de contact avec mes frères maliens. Je vais leur porter le message de paix du président Ibrahim Boubacar Keïta « , a déclaré à RFI le médiateur avant son départ. Les pourparlers devront se dérouler au Mali, mais pas nécessairement à Bamako.
*Avec RFI

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