Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles


Comment

Politique

Nouveaux ministres nommés au Mali : Mécontentement des anti et pro-putsch
Publié le jeudi 23 aout 2012  |  AFP


Présentation
© aBamako.com par sa
Présentation de la feuille de route du gouvernement pour la sortie de crise
Lundi 16 juillet 2012. Bamako. Ministere des Affaires Etrangeres. Presentation de la feuille de route du gouvernement pour la sortie de crise par le ministre des Affaires Etrangeres et de la Cooperation Internationale, Sadio Lamine Sow au corps diplomatique. Sadio Lamine Sow, Ministre des Aaffaires Etrangeres et de la Cooperation Internationale.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

BAMAKO (Mali) - Les camps des opposants et partisans du coup d`Etat du 22 mars au Mali ont dénoncé jeudi dans des communiqués distincts les récentes nominations de ministres au gouvernement de transition ou comme conseillers auprès du Premier ministre Cheick Modibo Diarra.

Le président de transition Dioncounda Traoré a, "sur proposition" de M.
Diarra, remanié le gouvernement: six membres de la précédente équipe n`ont pas
été reconduits, 18 ont été maintenus et 13 personnalités ont été nommées le 20
août.

Jeudi soir, la présidence malienne a annoncé sur sa page Twitter la nomination d`un ministre délégué en charge de la Promotion des langues nationales et de l`instruction civique, portant le nombre de ministres à 32 au total (contre 24 précédemment).

Auparavant, le Premier ministre a nommé dans ses services comme "conseillers spéciaux" avec rang de ministre les ex-ministres des Affaires étrangères Sadio Lamine Sow, de la Communication Hamadoun Touré ainsi que de la Jeunesse et du Travail Mamadou Diakité.
Le Front uni pour la défense de la République et de la démocratie (FDR, quelque 40 partis politiques opposés au putsch) "demande l`annulation (des) décrets" de nomination de ces ministres conseillers.

Selon lui, ils ont été désignés sans concertation, "en violation des textes d`organisation des pouvoirs publics". Le FDR "exprime sa vive préoccupation face à cette gestion de l`Etat qui rompt avec les règles du bon fonctionnement des institutions de la République".

De son côté, le Mouvement populaire du 22 mars (MP22, front favorable au putsch) a critiqué le nouveau gouvernement, selon lui "formé dans les pires conditions de manipulation et de division des rangs" des groupes pro-putsch.
Ce "prétendu +gouvernement d`union nationale+ (...) est en fait une exigence de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest), de la dite +communauté internationale+ et du regroupement" d`anti-putsch, accuse le MP22.

En juillet, les dirigeants de la Cédéao avaient exigé de Bamako la formation d`un "gouvernement d`union nationale" ayant l`assise suffisante pour reconquérir le nord du pays, occupé depuis près de cinq mois par des islamistes extrémistes liés à Al-Qaïda.
Selon le MP22, des responsables de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam, membre du MP22) nommés dans le nouveau cabinet sont désavoués par leur collectif. "Il s`en suit que la Copam n`est pas représentée et ne se reconnaît pas dans le gouvernement".

Le MP22 accuse par ailleurs la Cédéao de bloquer des armes pour le Mali dans des ports en Côte d`Ivoire, au Togo et en Guinée. "La Cédéao maintient l`embargo dans les ports d`Abidjan, Lomé et Conakry et prive notre armée des acquisitions d`armement susceptibles de préparer la contre-attaque au Nord", déclare-t-il, sans plus de détails.
Ces informations n`avaient pu être immédiatement confirmées d`autres sources.

Le nouveau gouvernement du Mali se fixe pour but de reconquérir le nord du pays, sortir de la crise et préparer l`élection d`un nouveau chef de l`Etat.

LIENS PROMOTIONNELS


 Commentaires