Le Mouvement un destin commun (Modec) a tenu son 1er congrès après un an d’existence le samedi 31 mai 2014. La rencontre était présidée par Koniba Sidibé, président du parti. Les congressistes ont examiné l’évolution de la situation nationale aux termes des huit mois du pouvoir IBK et porté un regard sur les activités menées par le parti depuis un an.
Placé sous le thème « oui au dialogue mais dans la vérité et dans la transparence », le Modec a tenu son 1er congrès le samedi dernier dans un contexte de crise au Mali depuis 2012. Cette crise, selon Koniba Sidibé, président du Modec, constitue une grande souffrance et désolation pour notre pays.
Au cours de cette période où a eu lieu la présidentielle, « le peuple malien a placé un immense espoir en monsieur Ibrahim Boubacar Kéita en le plébiscitant comme président de la République pour un règlement rapide de cette crise », a précisé M. Sidibé.
Or, cet espoir du peuple paraît se transformer en une désolation seulement en huit mois de gouvernance. Pour le président du Modec, de plus en plus, le peuple exprime clairement son impatience par rapport à une rupture claire et indiscutable avec les pratiques de mauvaise gouvernance (le népotisme, la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques de manière générale) et le règlement rapide de la crise.
Cette analyse sans complaisance du Modec en tant que membre de la mouvance présidentielle, se fait « dans le souci d’accroître les chances de succès du président de la République, car son échec dans le contexte actuel plongera davantage le Mali dans la crise sécuritaire, politique et institutionnelle », a noté le président Sidibé.
Il avait rappelé et condamné les récentes événements douloureux qui sont survenus pendant et après la visite du Premier ministre, Moussa Mara à Kidal, par le MNLA et ses alliés jihadistes. Les congressistes ont porté aussi un regard sur les activités du parti au cours de cette première année de son existence pour faire les réajustements nécessaires à son développement.
M. Sidibé a félicité les militants pour leur énorme travail d’implantation du parti. Il les a encouragés à aller encore plus loin pour faire du Modec un parti qui fera émerger un nouveau leadership national composé d’hommes et de femmes intègres, honnêtes, compétents, profondément attachés à l’idéal de justice sociale et aiment sincèrement leur pays, des dirigeants exemplaires à tous égards.
Plusieurs partis politiques ont pris part à la cérémonie d’ouverture. Les Fare étaient présentés par leur président, Modibo Sidibé. Il a fait savoir au Modec et à tous les partis de la mouvance présidentielle que l’opposition n’est pas contre le pouvoir mais qu’elle cherche la consolidation de la démocratie et le bien-être du peuple malien
Maliki Diallo