L’Alliance contre la pauvreté au Mali (AP/Mali) a organisé le vendredi 30 mai 2014 un atelier de restitution du rapport de l’étude relative à la participation de la société civile et à la transparence dans l’élaboration des PDESC des communes du Méguétan, de Kati et des communes I et V du district. C’était au Centre Aoua Kéita.
Les autorités des communes concernées étaient tous présents. L’objectif de l’atelier était de faire la restitution du contenu du rapport de l’étude relative à la participation de la société civile et à la transparence dans l’élaboration des PDESC des communes du Méguétan, de Kati et des communes I et V de Bamako.
L’activité s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé : « Projet d’appui au suivi citoyen de réduction de la pauvreté au Mali », qui a bénéficié du financement de l’ambassade du Royaume du Danemark au Mali dont le but est de renforcer la bonne gouvernance, notamment à travers la culture de la redevabilité dans la gestion des ressources publiques notamment par la mobilisation et la participation des populations féminines.
Au cours de l’atelier, une analyse du niveau de la transparence dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des PDESC dans les communes du Méguétan, de Kati et les communes I, V du district de Bamako a été faite.
Il a été aussi question d’une évaluation et appréciation du niveau de participation et d’implication de la société civile à l’élaboration, la mise en œuvre et au suivi des PDESC dans les communes suscitées. Aussi, une évaluation de mécanismes liés à la participation et à la transparence de la société civile à l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des PDESC.
Et enfin des recommandations et propositions d’axes de plaidoyer pour notre organisation. A l’ouverture des travaux, la coordonnatrice de l’AP/Mali, Mme Barry Aminata Touré, a expliqué que l’atelier sera sanctionné par un document validé qui sera un outil de plaidoyer pour la société civile.
Pour le maire de Kati, Hamalla Haïdara, il s’agit de voir si les constatations faites par le consultant reflètent la réalité du terrain. « Au niveau de nos communes, beaucoup a été fait et beaucoup reste à faire. Il faut que le document qui va en sortir soit réaliste », a proposé le maire de Kati.
A. D.