Tribunal politique contre l’idole des enfants : Pourquoi le Mali libérateur de touaregs assassins nourrit tant de haine et d’intolérance contre le bâtisseur Att ?
Incroyable mais vrai, le Mali s’est finalement résolu à tendre la main à ses enfants égarés, de véritables assassins et violeurs de femmes, des cessessionistes alliés aux djihadistes et narcotrafiquants, tous des terroristes à la seule différence que le MNLA n’applique la terreur que sur les Maliens en période de rébellion et les autres sur les blancs à priori et en tout temps. N’est-ce pas le blanc qui a lâché Att dans l’affaire Kadhafi et envoyé le MNLA contre le Mali, le blanc qui continue à soutenir le MNLA, le blanc qui n’a combattu que ses terroristes pour livrer Kidal au MNLA terroriste des Maliens ?
La guerre livrée contre le Mali a cette spécificité, et ce n’est plus qu’un secret de Polichinelle, que c’est une guerre de destruction de notre image, de nos leaders patriotes et bâtisseurs, pour une recolonisation qui ne dit pas son nom. C’est pourquoi nous osons interpeller la conscience populaire malienne sur ce qui nous arrive, et particulièrement dans notre élan de faire comparaitre l’ancien président Amadou Toumani Touré devant un tribunal politique piloté par les hommes de son successeur comme pour rendre la monnaie du choix porté par la France sur ce dernier comme son candidat à la présidentielle. Le doute est permis, alors levons toute équivoque en interpellant nos autorités sur la question. Ibk sait-il exactement le jeu que mène la France ?
Att a procuré au Mali la démocratie, la stabilité politique, le progrès économique, la paix sociale, bref un développement multidimensionnel. Il a risqué sa vie pour arrêter le dictateur, pardon le grand républicain, qui nous avait promis la couronne d’enfer autour de notre cou et du coup Att a mis fin au bain de sang qui emportait les jeunes et les femmes de ce pays, l’avenir et la sève nourricière de notre Nation. Nous l’avons insulté jusque dans son palais en le traitant même de chef rebelle, nous l’avons couvert de honte pour l’évacuer comme un malpropre hors de nos frontières.
Comme si cela ne suffisait pas, nous l’avons accusé de haute tradition dans la perspective d’un procès politique. Or ni hier ni aujourd’hui notre armée ne saurait seule repousser ce que l’ensemble de la communauté internationale ne peut ou ne veut vaincre. Ainsi après l’avoir terrassé, à défaut de l’assassiner dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, malgré son engagement indéfectible pour la paix au Mali et son hostilité à engager des accrochages mortels entre ses compatriotes notamment ce 21/22 mars 2012, nous voulons trainer dans la boue le héros du 26 mars 1991, le soldat de la démocratie, le médiateur envié du continent, l’idole et le sauveur des enfants (hôpital mère-enfant et Fondation pour l’enfance, la création de l’APEJ et de l’ANPE), le médaillé d’or en reconnaissance de ses œuvres au profit des opérateurs économiques (commerçants, industriels, services, agriculteurs, pêcheurs, éleveurs, artisans), le sauveur des paysans (combattant de la maladie des greniers vides ou ver de Guinée, usine d’assemblage de tracteurs), la bâtisseur de mille et un chantiers…
Nous jetons l’opprobre sur ce merveilleux soldat, qui a commencé élève officier à l’Ecole militaire interarmes (EMIA) de Kati avant de s’envoler pour l’École Supérieure des Troupes aéroportées Riazan en URSS, le Centre National d’Entrainement Commando (CNEC) à Mont Louis en France, l’Ecole Supérieure de Guerre Inter- armes à Paris en France, le Cours Supérieur Inter- armes à Paris en France, et qui, en véritable visionnaire se portait pour la négociation finalement recherchée par nos autorités. Il disait : » J’ai appris à faire la guerre ! Mon métier, c’est de tuer, mais je suis UN SOLDAT DE LA PAIX ».
Nous voulons abattre le fédérateur qui a tout partagé avec l’ensemble des Partis politiques et des Organisations de la société civile à travers ses différents Gouvernements et l’Assemblée Nationale. Sans sa bénédiction, beaucoup d’hommes politiques n’occuperaient certainement pas des postes stratégiques pour la Nation et pour leur propre parcours politique.
Nous voulons détruire celui qui bénéficiait d’un capital de confiance inégalé avec les partenaires au développement. Ah ! le millenium challenge…
Mais n’oublions pas que nous avons applaudit des criminels (CNRDRE) qui lui ont fait un coup de force à cinq semaines de l’élection présidentielle alors qu’il n’en était même pas candidat. Pour quelles conséquences aujourd’hui ?
N’oublions pas que pour accuser Att nous avons plutôt mis sur son dos les hostilités savamment orchestrées par Sarkozy contre le Mali sevré de soutiens extérieurs alors qu’aujourd’hui, avec la logistique et de multiples forces africaines et européennes sur notre territoire nous essuyons une défaite cinglante. Que pouvait faire Att qui a appelé au secours en vain ? SERVAL n’a fait que balayer ce que la France a semé chez nous, et qui se retourne contre le monde entier.
Enfin, tendons, impuissants, la main au MNLA de la France et jugeons notre sage Président pour que Dieu et la postérité nous jugent. Le réveil sera brutal.
Mamadou DABO
