Industrie : un besoin de redynamisation #aBamako

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Industrie : un besoin de redynamisation

Publié le lundi 2 juin 2014 | L’Essor

© aBamako.com par mouhamar
Coopération: Rencontre d’affaires Mali-Maroc
Bamako, le 19 février 2014 à l`hôtel Radisson Blu. S`est tenue cet après-midi la rencontre d`Affaires Mali-Maroc.Photo: Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de la Promotion des Investissements et de l’Initiative Privée, M. Moustapha Ben BARKA.

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Economie:Participation du Mali aux Assemblées annuelles de la BAD

- 28/5/2014

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Economie 2014

Le Conseil national du patronat a abrité, samedi une assemblée générale d’information de l’Organisation patronale des industriels (OPI). La cérémonie d’ouverture de la rencontre était présidée par le ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, Moustapha Ben Barka. Elle s’est déroulée en présence du président d’honneur et membre fondateur du regroupement, le doyen Moussa Balla Coulibaly.

Au menu de la session : la présentation et l’adoption du rapport moral d’activités du 20 octobre 2012 au 31 mai 2014 ; la présentation et l’adoption du rapport financier. Les participants étaient également appelés à relire et à adopter des nouveaux textes de l’organisation.

Le président du regroupement, Cyril Achkar, a mis à profit cette occasion solennelle pour rappeler les conditions qui ont nécessité l’élaboration du Livre blanc de l’OPI qui traite de la mauvaise passe que travers notre secteur industriel. Selon lui, les industries affiliées à l’OPI, ne représentent globalement que 20 % du Produit intérieur brut (PIB) de notre pays. Mais pris isolement, la manufacture ne pèse que 4% du PIB, selon les chiffres 2011 de l’Institut national de la statistique. Cette situation alarmante a conduit le bureau qu’il dirige à l’élaboration d’un programme de mandature sur trois ans devenu « le livre blanc de l’industrie » au mois de juin 2013 à la faveur des élections présidentielles.

Le document décrit le constat de l’industrie nationale et les difficultés qu’elle traverse : une balance commerciale déficitaire de 380 milliards de Fcfa, un nombre d’unités industrielles anormalement bas, comparé aux pays voisins de l’UEMOA, telle que la Cote d’Ivoire et le Sénégal. Le secteur souffre aussi de l’absence de filières de transformation locale, des privatisations d’unités industrielles échouées… et les solutions pour sa relance en 21 mesures classées pour moitié comme des mesures conjoncturelles (immédiatement applicables) et pour moitié des mesures structurelles (à mettre en œuvre sous 1 à 3 ans).

A terme, ce programme ambitionne de rehausser le taux actuel de la manufacture de 4 à 10% et de créer 50 000 emplois directs, afin d’aligner le pays à la moyenne de l’UEMOA et de la CEDEAO de l’ordre de 11 %. L’atteinte d’un tel objectif interpelle à la fois les plus hautes autorités du pays et les acteurs du secteur car l’industrialisation exige un volontarisme régalien.

Le ministre Ben Barka a promis de prêter une oreille attentive aux doléances présentées par les capitaines de l’industrie pour booster le secteur.

L’OPI est le groupement professionnel des « industriels de la manufacture ». Créée le 5 juillet 1975, elle regroupe 80 unités installées dans le secteur dit « formel ». L’OPI est affilié au CNPM dont elle est un des membres fondateurs, a expliqué Cyril Achkar.

A. O. D.

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