Kidal hier!
Kidal Aujourd’hui !
Kidal toujours !
Pour un Mali un et indivisible ;
Pour un Mali qui a fait le serment de renoncer volontiers à « tout ou partie de son territoire national en vue de réaliser l’unité africaine » cf. la Constitution,
Un Peuple, Un But, Une Foi
Excellence Monsieur le Président de la République,
Plus de cinquante ans après avoir recouvré sa souveraineté nationale le Mali, en proie à une rébellion apatride et irrédentiste traine le handicape des velléités séparatistes qui animent des groupuscules inversement proportionnes à l’IMM-MEN-SE étendue de territoire qu’ils convoitent sur fond de racisme et de complexe de couleur de la peau.
Les adeptes de la partition sordide au Mali ont pour alliés des partenaires hybrides à double visage et très compromis de nos jours par leur duplicité.
Le temps n’est plus loin où le peuple, uni comme un seul homme, va les démasquer et les dépeindre aux yeux de la communauté internationale qui n’en est point dupe d’autant que l’arbre ne saurait cacher la forêt.
Qui est- ce qui ignore ce que camoufle l’obstination de la majeure partie des pseudo- rebelles à la nationalité doubleuse et qui ont comme sales besognes :
- le narcotrafic tant prohibé dans le monde ;
- la piraterie et le brigandage dans le Sahara sans boussole ;
- le commerce illicite de tous genres (de pierres précieuses, d’armes pour la plupart volées et revendues dans l’anarchie et en toute incurie) ;
- les viols et razzia d’un âge primitif ;
- la pose maladive des mines anti personnelles proscrites par la morale et l’éthique.
Le terrorisme aveugle (devenu leur refuge) et le chapelet de comportements immoraux et répréhensibles les poussent au chaos en ce XXIè siècle où l’heure est plutôt à la constitution d’ensemble régionaux viables économiquement et socialement qu’à la balkanisation contre productive.
Le choix chimérique et anachronique de ces aventuriers auxquels une certaines classe politique extra africaine a érigé Kidal en sanctuaire lugubre, ce choix, disions- nous, s’opère dans un cul de sac au bout duquel se dressent la farouche volonté et la détermination des patriotes maliens, et leurs amis les plus sincères des quatre points cardinaux, à estomper la vague de crimes odieux jusque là impunis.
Les tares que trainent les agitateurs, sans nom, assimilables à de piètres marchands d’illusions assoiffés de pouvoir plutôt qu’à de rebelles crédibles et consciencieux, les mèneront à leur perte certaine.
Fascinés par le mirage d’un eldorado Fictif (Azawad) ces agitateurs barbus aux pantalons courts n’inspirent aucune confiance dans la sous région où ils constituent un frein à tout développement sinon même des marginaux peu fréquentables.
Les échecs précédents du dialogue de réconciliation nationale sont le signe éloquent de la mauvaise foi manifeste de ceux là qui n’ont aucun égard pour la République qui leur a tout donné pourtant et qui se soucient peu de l’application correcte des accords du 18 juin 2013 de Ouagadougou. Ces échecs, nous en avons conscience, préparent logiquement le succès car nous aussi, de par notre histoire, glorieuse et unificatrice, mériterions de nous faire hisser un drapeau multicolore symbole de diversité, culturelles et géographique, socle en ciment de la Nation qu’est le Mali d’au-delà les contingences.
De ce qui précède, nous C.N.I.D. Association :
Considérant les derniers développements de la situation politico- sécuritaire dégradante et atypique de Kidal ;
Considérant le caractère provocateur et belliqueux des fauteurs de troubles dans et autour d’un Kidal sanctuarisé à dessein ;
Considérant le caractère de guéguerre que revêt l’entêtement des pseudo- rebelles et leurs acolytes à ne pas libérer Kidal au regard du droit international ;
Considérant la prise en otage des dizaines de fonctionnaires innocents, sans armes ni défense et martyrisés ;
Considérant la violence administrée singulièrement à la population noire de Kidal comme mode de coexistence inique et esclavagiste ;
Considérant la retenue de l’État malien de ne pas répondre à la provocation par la provocation à Kidal mais de rester vigilant, légaliste et laïc ;
Considérant les forfaits commis par des bandes armées, hors la loi, au dessein inavouable à Kidal et partout ailleurs où ils sévissent ;
Considérant le refus des groupuscules jihado-terroristes de Kidal à intégrer sans condition la patrie mère pour promouvoir l’indispensable Paix ;
Considérant le caractère sacré et inaliénable de l’intégrité territoriale du Mali consacrée par des dispositions internationales d’intangibilité des frontières ;
Considérant le devoir d’autodéfense des vulnérables populations en danger face au Mnla et ses compères surarmés et extrémistes ;
Considérant le potentiel de ressources humaines qu’est la jeunesse patriotique malienne et tous les volontaires prêts à faire front à cette mauvaise rébellion ;
Considérant le défi et l’affront faits au peuple du Mali donc à cette innombrable jeunesse par les forces obscurantistes et terroristes au Nord du Mali ;
Considérant les missions et la vocation de la société civile à prôner et à défendre les droits humains partout et en tout temps ;
Considérant le caractère contemplateur de la MINUSMA et la précipitation de l’opération Hexagonale « Serval » à avoir abdiqué dans une période hyper délicate pour le Mali et le Sahel en difficultés ;
Considérant la psychose créée délibérément au sein des paisibles et vulnérables populations à Kidal entre autres par les terroristes ;
Considérant les pertes en vies humaines et les dégâts matériels imputables au MNLA et alliés en ces journées noires et tragiques ; les Samedi 17 et mercredi 21 mai 2014 ;
Considérant les appels de la communauté internationale à privilégier par tous les moyens le dialogue constructif entre belligérants ;
Considérant la volonté affichée par le Premier Ministre Moussa Mara de relancer, sous l’autorité du Président de la République Ibrahim Boubacar KÉITA, le Dialogue Inclusif tout en préservant l’unité nationale et l’intégrité territoriales ;
Considérant l’état de dénuement matériel et la vulnérabilité psychologique des troupes armées du Mali en voie de reconstruction ;
Considérant l’ambigüité et la récidive endémique de marches à rebours des Fama sur les champs de guerre asymétrique ;
Considérant que perdre une bataille est loin de perdre la guerre ;
Recommande aux autorités maliennes :
- de mobiliser et de remettre en jambe les réservistes afin d’étayer l’efficacité des FAMA (Forces Armées Maliennes) aux combats ;
- de diligenter la modernisation structurelle et matérielle et la formation qualitative et de travailler, surtout, le mental des troupes pour plus d’efficacité et d’opérationnalité ;
- de sensibiliser et de mobiliser les ressources humaines excédées par la folie meurtrière et la soif de sang des mécréants résiduels du Nord du Mali ;
- de prévenir, en accord avec des partenaires stratégiques, et de faire avorter sans réserve les projets de partition rétrogrades du Mali ;
- d’accélérer, à tout prix, la normalisation de la situation politico- sécuritaire de Kidal et environs en se faisant aider de forces amies et alliées ;
- d’étouffer et de dissiper les troubles sociaux et les provocations gratuites du MNLA et consorts forts dans l’art de la diversion ;
- de contenir, juguler par les voies et moyens propices la guéguerre qui entrave le développement harmonieux du Nord du Mali pour son essor global ;
- d’empêcher par les voies et moyens disponibles les crapuleuses prises en otages d’innocents civiles, non armés a fortiori des militaires qu’ils torturent à mort ;
- de faire les rebelles renoncer, sans conditions, aux crimes d’assassinats lâches et lourds de conséquences dans le contexte d’un État de droit agressé ;
- d’estomper sans délai toutes formes de violences haineuses (de privation de libertés fondamentales, de ségrégation, de terrorisme) fondées sur la couleur de la peau ;
- de comprendre la vanité de l’excès de retenue qu’elles- mêmes, autorités maliennes, observent à l’égard de ceux qui n’ont de respect et de considération que pour la force et les brusqueries ;
- de mettre le garrot aux agitations incontrôlées en cantonnant, désarmant, démobilisant et réinsérant au mieux ces frères égarés ;
- de tarir, au mieux, les élans de brigandages déguisés desdits fauteurs de troubles ;
- de dénoncer ouvertement et nommément leurs tristes mentors fossoyeurs de la Nation (que ce soit une certaine France ou le Qatar entre autres) ;
- de passer à la vitesse supérieure, qui est le dialogue musclé, si les agresseurs tardaient encore à entendre raison ;
- de trouver un substitut plus efficace à Serval qui vient d’abdiquer au pire moment tout en s’avérant peu rigoureux avec l’agresseur sanguinaire ;
- de rappeler gentiment à la MINUSMA sa mission et toute sa mission sans dilettantisme alors que les cas flagrants de non assistance à personne en danger se multiplient sous leurs yeux ;
- de se rassurer que derrière le Président de la République, Chef de l’État, et l’ensemble de son gouvernement se tient tout le vaillant peuple malien ;
- d’envisager des « tata » à court et moyen termes pour la fortification murale de toutes les zones névralgiques habitées du nord du Mali exposées aux menaces constantes des brigands, terroristes, et macabres envahisseurs ;
- d’envisager avec la société civile et notamment la jeunesse malienne une historique MARCHE VERTE le 22 septembre 2014, véritable déferlante, afin d’exorciser le démon de la tyrannie à Kidal mains, pieds et têtes nus,
- de s’impliquer activement dans la sensibilisation et la mobilisation des réservoirs humains gérés par les leaders de confréries, de confessions, de sectes, de communautés, d’associations et assimilés, de regroupements divers, de parties politiques, de tons villageois, de réseaux sociaux de toutes « stars » ;
- d’initier à l’endroit des maliens et leurs amis, voisins et sympathisants un Efforts de Guerre pour mobiliser des ressources additionnelles complétant les moyens de l’État car : « celui qui veut la paix prépare la guerre » ;
- de faire montre de crédibilité en donnant en toute transparence la preuve de l’utilisation à bon escient des aides consenties par tout donateur ;
- d’encourager les initiatives de pétitions largement justifiées pour recueillir le maximum de signatures des forces vives de la Nation visant à mener des actions citoyennes aptes à influencer le cours des événements ;
- de décréter les 18 et 21 mai, Journées du Salut et de Reconquête du Nord du Mali ;
- de prôner et de clamer l’U-NI-TÉ africaine, les cœurs vibrant de confiance.
Vive la paix ! Vive la laïcité ! Vive le Mali !
Fait à Bamako, le 23 mai 2014
Le Président du Cnid-Association
M. Issaga TRAORÉ