DIAPTODJI est une commune rurale du cercle de Douentza où les populations vivent dans des conditions très difficiles.
« Plus de quatre tonnes et des dizaines de bidons d’huiles destinés aux scolaires dilapidés sans que les responsables ne soient inquiéter », rapporte un journal de la place. Pour notre confrère, l’effort que consentent les uns et- les autres à l’interne comme à l’extérieur sont utilisés à d’autres fins.
Le journal cite même un fils de la commune exilé au Burkina Faso, pays voisin soucieux du devenir de la commune en cette période de crise « a octroyé quelques dizaines de tonnes destinées à une catégorie de personnes et à des associations des sacs qui sont aussi vendus sur le marché comme si ceux auxquels ils sont destinés n’existent pas » nous indique la même source. Les mêmes sources indiquent qu’il n a jamais été question de distribution de don ou autre bien destinés à cette commune depuis le début des hostilités à nos jours, alors que ses populations entendent tous les jours l’octroi de dons en leur nom des dons dont ils n’ont jamais bénéficié. Le pot aux roses sera découverte grâce à la clairvoyance des ressortissants du cercle de DOUENTZA. Là, il se trouve que le centre de sante fonctionne et un médecin assure la permanence avec quelques stocks de produits. « Vous vous promenez au marché et à la foire, vous verrez tous ses sacs de céréales qui sont vendus à vil prix alors que des familles meurent de faim », raconte Ibrahim Maiga. « Ceux là même qui sont allés chercher la confiance de ses populations les font souffrir aujourd’hui », poursuit l’homme affecté par cette situation grave. C’est à ce problème grave au quel la commune de DIAPTODJI fait face aujourd’hui sans compter une situation d’insécurité grandissante, (braquage, vol de bétail, etc.) à laquelle il faut réagir. Les populations de DIAPTODJI souffrent surtout en cette période d’hivernage et ont besoin de soutien d’ici le début des récoltes. « Sinon, c’est la catastrophe », prévient Ibrahim.
