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Le Républicain N° 4868 du 30/5/2014

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Commission d’enquête sur la situation de Kidal : Au-delà de la question « qui a donné l’ordre de tirer »
Publié le vendredi 6 juin 2014  |  Le Républicain


© AFP
Les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le Nord du Mali, sont occupées depuis cinq mois par le Mouvement pour l`unicité du jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l`Islam)


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Lors de la réunion ordinaire du Bureau de l’Assemblée et la conférence des présidents du lundi 2 juin 2014, les députés ont décidé de mettre en place une commission spéciale d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les évènements survenus à Kidal. Cette Commission d’enquête parlementaire, au nom de sa légitimité populaire, devra étendre ses compétences sur la détermination du brusque passage d’un environnement de paix à Kidal, à un climat de guerre, de l’envoie des renforts et de la débâcle de l’armée.
Le mardi 20 mai 2014, les membres du bureau de l’assemblée nationale du Mali étaient en conclaves pour statuer sur la situation de Kidal. L’un des points saillants de la résolution prise par les honorables députés, à cet effet, était la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur la situation à Kidal. Cette décision commence à prendre corps.
« Le bureau de l’assemblée nationale et la conférence des présidents, lors de leurs réunions ordinaires du lundi 2 juin 2014 ont décidé la mise en place d’une commission spéciale d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les évènements survenus à Kidal. Ladite Commission spéciale d’enquête sera composée de quinze (15) membres repartis proportionnellement entre les groupes parlementaires ». Telle est la synthèse de la décision du Bureau et de la conférence des présidents du lundi dernier. Les présidents des groupes parlementaires sont invités à communiquer au secrétariat général, les noms de leurs représentants devant siéger à cette commission.
Les quinze membres de ladite commission sont repartis comme suit : groupe parlementaire Rpm (7), le groupe Apm (3), le groupe Vrd (2), le groupe Adema Pasj (2) et un député pour le groupe parlementaire Fare-Sadi. On se rappelle que l’un des points saillants de la résolution adoptée par les membres du bureau du parlement malien le mardi 20 mai 2014 était la mise en place de cette commission. Après les membres du bureau, ce sont les femmes parlementaires qui étaient montées au créneau pour réclamer la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les crimes commis à Kidal. Le vendredi 23 mai 2014, dans la salle Aoua Keïta de l’Assemblée nationale, la présidente des femmes parlementaires, l’Honorable Mme Haïdara Aïchata Cissé, a encouragé l’Assemblée Nationale à concrétiser son intention de mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour situer les responsabilités par rapport à ce qui s’est passé lors de la visite du Premier Ministre à Kidal. A sa suite, le samedi 31 mai 2014, lors d’un forum au CICB, l’ex ministre de la défense et des anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, lui aussi, a souhaité voir la mise en place de cette commission parlementaire pour qu’il puisse s’expliquer. Selon un député de l’ADEMA, sous le couvert de l’anonymat, la formation de cette commission ne tardera pas. Il présage sa mise en place lors de la prochaine séance plénière.
Vivement cette commission d’enquête parlementaire, dont la mission ne devra pas se limiter aux seules questions de qui a donné l’ordre d’attaquer le 21 mai. Mais bien au-delà, la Commission d’enquête parlementaire, qui bénéficie de la légitimité populaire, doit étendre ses compétences sur la détermination du brusque passage d’un environnement de paix à Kidal (où le gouvernorat était bien la résidence du gouverneur et l’armée malienne était bien campée au Camp I) à un climat de guerre, de l’envoie des renforts et de la débâcle de l’armée. Affaire à suivre !
Aguibou Sogodogo
B. Daou

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