Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Bah N’Daw, a présidé hier les travaux du conseil d’administration de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMPABB). C’était en présence de plusieurs attachés de défense des ambassades de pays accrédités dans notre pays. On y notait également la présence du tout nouveau directeur de l‘établissement, le général de brigade Moussa Sinko Coulibaly (ancien ministre de l’Administration territoriale), et du chef d’Etat-major général des armées, le général Mahamane Touré.
« L’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye a, contre vents et marées, contribué à la culture de la paix sur le continent. Vos efforts lui ont permis de survivre à la crise politico-sécuritaire que le pays a connue », a indiqué le ministre de Défense et des Anciens combattants. Il a, au nom du gouvernement, remercié tous les partenaires de cette prestigieuse école africaine de maintien de la paix.
Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné le rapport d’activités de la session précédente avant de procéder à des échanges fructueux. Ainsi, l’école poursuivra son programme pour atteindre les objectifs assignés. Ces objectifs, a rappelé le ministre Bah N’Daw, sont ceux de notre communauté régionale, la CEDEAO, mais aussi de toute l’Afrique et même au-delà.
« Pendant la dernière session, il avait été demandé à la partie malienne de revoir à la hausse sa contribution. Des progrès ont été faits dans ce sens et nous œuvrons pour une plus grande lisibilité de nos actions en faveur de l’EMPABB. Mais aussi, nous allons rendre plus visibles les actions de cette école au niveau national ; car malheureusement elle est mieux connue à l’extérieur qu’au Mali », a-t-il ajouté.
Le déficit de ressources humaines est également un défi pour l’EMPABB. Les dispositions seront prises pour renforcer le personnel en vue de créer un environnement propice au succès, a assuré le ministre de la Défense et des Anciens combattants.