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Sortie de crise : Oumar Mariko exige le départ de Serval et la Minusma
Publié le vendredi 6 juin 2014  |  Le Zenith Bale


© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.


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S’il y’a groupes terroristes au Mali, c’est la France, s’il y a attaque au nord Mali, la France en sait quelque chose et s’il y’a insécurité au point de dissuader les services techniques de l’Etat à Kidal, la France est la seule à savoir pourquoi ? Telle est la compréhension juridique du secrétaire général du parti de la Solidarité africaine et de la démocratie indépendance (Sadi), l’honorable Oumar Mariko.

Deux semaines après les tragiques évènements survenus à Kidal, le secrétaire général du parti Sadi, l’honorable Oumar s’est entretenu avec la presse. Actualité oblige, les responsables du parti ont présenté une proposition de crise au Mali. Selon la Sadi, les attaques de Kidal ont révélé 4 cruelles vérités : la dure réalité de notre armée et de nos services de renseignement ; les véritables desseins de la communauté internationale à travers Serval et la Minusma ; le caractère terroriste du MNLA.

« Le MNLA et ses acolytes ne sont que des éléments de stratégie, utilisés chaque fois que nécessaire, financés et armés par la France pour déstabiliser notre pays. C’est pourquoi au Mali, les forces Serval et Minusma n’ont apporté que la souffrance. Elles doivent quitter le Mali. Il y va de notre souveraineté et quiétude », a expliqué Dr Oumar Mariko, pour lui, les forces françaises ont violé les résolutions 2056, 2085.
« Ces attaques armées par des hommes qui ne résident pas sur notre sol et qui ne savent pas ceux qu’ils veulent n’a rien de rébellion, mais une manière de déstabiliser le Mali et freiner le développement. Toute chose qui dissipe le sentiment d’une mauvaise volonté manifestée contre le peuple malien.

Et c’est le système que la France utilise pour informer les bandits armés de tout mouvement de l’armée, souvent appuyée par des fausses alertes données par la presse occidentale et malheureusement, nos hommes tombent dans ces pièges », a-t-il souligné. Cela est une mise en scène qui est faite à dessein, n’a d’autre finalité que de donner l’indépendance à des groupuscules d’individus qui se réclame de l’Azawad dont l’histoire du Mali ignore, a-t-il poursuivi.
Une réduction du train de vie de l’Etat s’impose

Pour gagner contre le complot international selon l’honorable Mariko, le parti Sadi propose une réduction du train de vie de l’Etat et des institutions de la République. Le plan exige une réduction de 50% de la caisse noire de la présidence ; les voyages ; la réduction du nombre des membres du gouvernement à 17 ; limiter les missions des députés et la révision de la carte diplomatique afin de mettre des chargés d’affaires en lieu et place de la diplomatie classique.

« Au-delà de ses mesures, il faut envisager une souscription nationale de soutien à l’armée. Et définir la gestion des fonds générés par ces mesures. Les fonds doivent être destinés à mettre en place une armée de métier professionnelle à souhait », a expliqué le conférencier.

Pour Mariko, le Mali dans la recherche de solution ne doit engager des négociations qu’avec l deux groupes : le HCUA et MAA qui reconnaissent l’intégrité territoriale du Mali.
Bréhima Sogoba

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