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Le Républicain N° 4868 du 30/5/2014

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L’axe routier Bamako-Dakar : Un véritable casse-tête pour les passagers
Publié le vendredi 6 juin 2014  |  Le Républicain




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Entamer un voyage par car entre la capitale du Mali (Bamako) et celle du Sénégal (Dakar) est un véritable parcours du combattant. Pour preuve, la douane malienne ne se lasse pas de prendre des sous aux passagers étrangers quittant Bamako pour Dakar. Chaque passager qui n’a pas de carte d’identité est obligé de payer 1000 CFA par poste. Ce qui fait au total 5000 FCFA pour les cinq postes de contrôle maliens se trouvant sur l’axe routier Bamako-Dakar. Et le recouvrement commence dès le poste de Kati et prend fin jusqu’à Kidira.

Le calvaire des passages commencent bien avant de dépasser Kati. En effet, Dès que les cars de transports se préparent à quitter le sol malien, les passagers qui ne sont pas de nationalité malienne commencent à se lamenter. Et pour cause, ils sont obligés de payer 1000 FCFA à chaque poste. Une « escroquerie » à ciel ouvert qui traumatise tous les usagers de cet axe routier.

Que tu sois femme ou homme, peu importe, cette règle s’applique à tout le monde. « Nous allons faire une marche concernant cette situation. Cela ne peut pas continuer, nous n’en pouvons plus de la douane malienne», déplore une commerçante sénégalaise. Au nom de la fraternité qui existe entre le Sénégal et le Mali, il ne devrait pas avoir de distinction entre les maliens et les sénégalais », ajoute-t-elle.
A chaque arrêt de bus dans les différents postes de douane malienne, les agents de la douane prennent d’assaut le bus.

Certains s’arrêtent à la porte du bus pour le contrôle des pièces d’identité. Apres vérifications, Ils remettent les cartes maliennes et se dirigent vers le bureau douanier avec les cartes étrangères. Même les étudiants maliens au Sénégal ne dérogent à la règle. Ayant le plus souvent des cartes d’étudiants, ils sont, aussi, obligés de passer à la caisse. Ensuite, les propriétaires des pièces d’identités étrangères devront eux aussi payer le « passe-droit » c’est-à-dire 1000FCFA pour avoir leur carte. Et cela est répétitif à tous les postes jusqu’à la sortie du Mali.

Pourtant les textes de l’UEMOA dont fait partie le Mali et le Sénégal stipulent la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA. « Vraiment c’est une situation que les membres de l’union économique monétaire ouest africain (UEMOA) doivent revoir », souhaite une autre passagère de nationalité Burkinabé.

Elle continue en disant que les agents de la douane malienne sont assoiffés d’argent et qu’ils sont sans pitié à l’endroit des étrangers. Selon elle, les agents de la douane sénégalaise ne font qu’une seule prise d’argent. Et cela seulement au poste de contrôle de Kidira, à la frontière entre le Mali et le Sénégal. A part cela, c’est les conducteurs du bus qui payent les 1000FCFA dans les différents postes sénégalais et non les passagers.

Les passagers, une fois sur le territoire Sénégalais, sont soulager d’échapper aux tracasseries routières qu’ils subissent de la part des douaniers maliens. Espérons que les autorités maliennes et Sénégalaises trouvent une solution idoine à cette tracasserie qui n’a que trop duré.
Awa Ouattara, stagiaire

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