La société civile malienne a, lors d’une conférence de presse animée le vendredi 06 juin 2014, demandé l’assistance de la Communauté Internationale pour une « communauté malienne en danger ». Elle a, aussi, appelé à un dialogue inclusif franc et direct pour que vive le Mali. La dite conférence était animée par le président du Conseil National de la Société civile, Mamoutou Diabaté, entouré de certains responsables des organisations de la société civile à savoir : le CAP-MALI, Complexe Infa plus, La Plateforme des Cadres et leaders des Kel tamasheq, La COMODE, ALCARAMA, Le CNSC.
Dans sa déclaration, la société civile malienne a salué le cessez le feu du 23 Mai 2014, obtenu par Mohamed Ould Abdoul Aziz, le président en Exercice de l’Union Africaine et Président de la République Islamique de Mauritanie, suite aux évènements du 17 et du 21 Mai, ayant entrainé d’énormes pertes en vie humaine dont l’assassinat des représentants de l’Etat à Kidal. Avant de déplorer l’absence d’une démarche cohérente et inclusive dans la résolution des crises politico-sécuritaires depuis l’indépendance jusqu’à nos jours. Les animateurs de la société civile ont salué les initiatives des différentes organisations de la société civile, notamment celles des femmes et des jeunes du Mali, pour défendre les valeurs Républicaines, l’unité et l’intégrité territoriale du Mali, à travers des appels et des marches organisées dans la plus grande responsabilité civique.
Les acteurs de la société civile ont, aussi, appelé la communauté internationale à la rescousse. « Nous signifions à la communauté internationale, que les populations du Mali, de toutes les communautés et de toutes les régions du Mali, appellent à leur assistance à une communauté malienne en danger », a déclaré Mamoutou Diabaté. Avant d’inviter toutes les populations, toutes les communautés de toutes les régions du Mali, de toutes sensibilités, femmes et hommes, à se lever comme un seul Homme, pour défendre les idéaux de la République, l’intégrité Territoriale et l’Unité Nationale.
La société civile malienne a, par la voix de Mamoutou Diabaté a rappelé le gouvernement du Mali et la Communauté Internationale, que les populations du Mali, restent vigilantes engagées et décidées, à ne plus accepter un quelconque accord global définitif au nom de la Paix, qui n’engagerait et n’impliquerait pas les populations en amont et en aval, pour l’intérêt global du pays.
Ainsi, elle a invité tous et chacun à dire non à une partition du Pays, et oui à un dialogue inclusif franc et direct pour que Vive le Mali. Elle a, par ailleurs, exigée l’implication effective et responsable de la Société Civile en amont, pendant et en aval de tous les processus de négociations et de dialogue inclusif.