La libération des militaires maliens faits prisonniers lors des affrontements du 21 mai dernier à Kidal tarde. Sur la question, les chefs rebelles posent des préalables.
Pour la libération des militaires maliens faits prisonniers lors des affrontements entre les groupes armés du Mnla, Aqmi, Mujao, Hcua, Maa, le 21 mai dernier à Kidal, les chefs rebelles se montrent plus exigeants et posent des préalables.
Ce qui risque de conduire les deux parties (gouvernement malien et les groupes armés) vers de longues discussions. En effet, le porte-parole du Mnla, Moussa Ag Attaher, a déclaré sur RFI la semaine dernière que la question des prisonniers est délicate.
À l’entendre, le Mnla souhaite connaître la vérité sur ses prisonniers. Selon lui, le mouvement souhaite savoir qui est en prison et qui ne l’est pas, parce que, explique-t-il, selon les informations qu’ils ont reçues, plusieurs détenus auraient trouvé la mort dans leur prison à Bamako.
«Nous voulons vraiment que ce travail soit sérieusement fait avant de parler d’échange de prisonniers», a fait savoir le porte-parole du Mnla Moussa Ag Attaher. Des propos qui sont loin de rassurer quant à la bonne foi de ces rebelles de libérer les militaires maliens faits prisonniers lors des combats du 21 mai dernier à Kidal.