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Reprise des négociations : Le Mnla réclame le départ de Moussa Mara
Publié le lundi 9 juin 2014  |  L’Inter de Bamako




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Pour son retour à la table des négociations, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla) pose comme condition la démission du Premier ministre.
Depuis le renforcement de leur position militaire à Kidal le 21 mai 2014, les criminels, narcotrafiquants et les nazis du 21èem siècle, regroupés au sein du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla), multiplient des actes de sabotage pour la reprise des négociations pour le retour définitif de la paix dans notre pays.

Et pire, avec leurs soutiens occultes occidentaux, ils demandent la démission du Premier ministre, Moussa Mara. Les bandits armés reprochent à Moussa Mara de s’aventurer dans leur fief le 17 mai, malgré les consignes de la Minusma lui demandant de surseoir à sa visite à Kidal.

La visite de Moussa Mara est perçue par les séparatistes et leurs appuis de tous genres comme une provocation et une défiance à leur égard. Et depuis lors, ils ne cessent de parcourir le monde pour tenter de convaincre leurs partenaires occidentaux de débarquer le Premier ministre malien. Si certains n’adhèrent pas à cette démarche de mettre la pression sur le président IBK afin qu’il limoge Moussa Mara, la diplomatie française s’active sur tous les plans pour que le Premier ministre quitte son poste.

Le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise malienne, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, l’homme de tous les complots en Afrique de l’Ouest, est déjà informé de la nouvelle du départ de Moussa Mara. Il a été chargé par la France comme d’habitude de s’impliquer auprès de ses pairs de la sous région pour demander à IBK de limoger son Premier ministre, devenu encombrant et provocateur aux yeux des narcotrafiquants.

Et Blaise, selon nos sources, a profité du sommet de la CEDEAO tenu fin mai 2014, à Accra pour informer le président de la République de la décision du Mnla à savoir la démission de Moussa Mara.

L’implication du pays de François Hollande s’expliquerait par le fait que la visite du Premier ministre à Kidal ait mis en échec la reconnaissance de la «République» de l’Azawad par la France. Cette reconnaissance devrait conclure les travaux de la grande rencontre entre les trois groupes armés le Mnla, le HCUA (Haut Conseil de l’unité de l’Azawad), le MAA (Mouvement arabe de l’Azawad qui s’étaient réunis à Kidal une semaine avant la visite de Moussa Mara le 17 mai.

Du côté du Mnla, on pense que le gouvernement est disqualifié pour la reprise des négociations. C’est pourquoi, ils récusent le représentant malien chargé du dialogue inclusif inter-malien, l’ancien Premier ministre, Modibo Keïta et ne souhaitent pas que les négociations se déroulent sur le sol malien comme le désirent les autorités maliennes.

Après la démission d’Oumar Tatam Ly et le limogeage de Soumeyla Boubèye Maïga, IBK va-t-il céder sous la pression du Mnla pour débarquer Moussa Mara ?



Y.S

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