52 otages dont 32 policiers encore aux mains du Mnla et de ses alliés à Kidal : «Kansaye ment au Ministre Sada Samaké et ce dernier, au Président IBK…. Qu’il soit traduit devant la justice ! » dixit Adjudant Youssouf Fofana, secrétaire général du SPN #aBamako

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52 otages dont 32 policiers encore aux mains du Mnla et de ses alliés à Kidal : «Kansaye ment au Ministre Sada Samaké et ce dernier, au Président IBK…. Qu’il soit traduit devant la justice ! » dixit Adjudant Youssouf Fofana, secrétaire général du SPN

Publié le mardi 10 juin 2014 | Sentinelle

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- 8/6/2014

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Les propos émanent du Secrétaire Général du SPN, l’Adjudant Youssouf Fofana lors de sa rencontre avec la presse Samedi dernier au siège de la CSTM. Il était entouré de ses camarades, Mahamane Maïga, Mamadou Drabo, Elmouktar Yattara, Mohamed Ouédrago, Bougouna Dembélé, Lassine Coulibaly de Kidal ainsi que de M. Pérégnama Sylla, SG du MP22 et M. Albachar Haidara représentant la CSTM.

«Comment comprendre que des policiers soient envoyés à Kidal sans armes face aux rebelles armés ? Pas par méconnaissance pour le DG puisque des armes restent stockées dans les magasins de la police. Ne pouvait –il en demander soit à la Gendarmerie ou à la garde nationale ? Mais hélas ! Et comme le dit un adage, dans un combat, ne rate pas ton ennemi, car lui, ne te ratera pas» ; telles furent les premières réflexions du conférencier. Et de poursuivre :

«C’est vrai qu’aujourd’hui, tout le monde parle d’apaisement, mais nous, nous sommes victimes d’une situation qu’on l’on ne saurait passer sous silence». Selon le SG du SPN, le DG Kansaye viole allègrement les textes et le Ministre Sada Samaké dit lui avoir donné plein pouvoir même s’il s’agit de décisions hors de la loi… « Comment envoyer quelqu’un à Kidal, sur un terrain hostile sans armes? Et pis, en gelant le salaire de nombre eux ? L’exemple frappant est celui de l’inspecteur Oumar B. Maiga dit Fouga -Fouga qui, malgré sa maladie a été affecté à Kidal par le DG Hamidou Kansaye et son salaire suspendu au moment de son décès».

Parlant de son propre cas, le SG dit avoir été suspendu pendant 10 mois et son salaire gelé il ya deux mois parce que, dit-il, «je n’ai pas voulu adhéré à son syndicat. Pour d’autres, c’est depuis son arrivée à la police».

Aussi, d’ajouter que «le DG Kansaye ne fait que mentir au Ministre Sada Samaké et lui aussi, au Président IBK… Une plainte a été d’ailleurs introduite au niveau du Tribunal Administratif… Il faut qu’il soit traduit devant la justice».

Les sévices du DG, poursuit le conférencier, affectent également le personnel féminin qu’il oblige désormais à passer la nuit dans les commissariats. «Il n’est donc plus surprenant de voir une femme policière, mariée, faire têter son enfant dans son commissariat et nuitamment. Ce qui n’est pas normal !»

T. Coulibaly

Témoignage d’un otage
En marge de la conférence de presse, un policier détenu par les séparatistes et leurs alliés narco- jihadistes a été joint au téléphone par ses camarades syndicalistes. Le prisonnier a déclaré ceci : «nous sommes dans les conditions catastrophiques… Ceux détenus par le MNLA sont très maltraités. Nous sommes coupés de toutes nouvelles ! Ils exigent un échange de prisonniers… D’ailleurs, ils affirment n’attendre que le feu vert de Bamako pour cela. Nous sommes à Kidal-ville et je crains fort la position de ceux détenus par les rebelles du MNLA qui subissent de très mauvais traitements».

Selon, l’otage, il y a en tout 52 otages dont 32 policiers aux mains des séparatistes du MNLA et leurs alliés. Ils se repartissent comme suite : HCA : 32 otages dont 26 policiers, MNLA : 18 otages dont 5 policiers, MAA : 2 policiers.

Au niveau du HCA, il ya 7 blessés graves, dont 2 du GMS qui ont été évacués. Figure parmi ces otages, le Commandant Adjoint de la 2ème Compagnie du GMS, le Commissaire Alou Koné.

Aussi l’interlocuteur d’affirmer qu’ils ont été dépouillés de leurs biens. «Nous sommes enfermés sous une température de plus de 40%. Notre seul espoir, ce sont nos autorités et vous les syndicalistes. Faites tout pour que nous sortions d’ici », a conclu le détenu.
T. Coulibaly

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