Jadis, El Hadj Ag Gamou était irrédentiste. Depuis son ralliement à Bamako, en 1996, ce général touareg est perçu comme un traître par les rebelles. Sa venue dans le Nord, mi-mai, a mis le feu aux poudres.
"Qu'est-ce qu'il fait là, lui ! ? " Ils ne l'ont pas dit ainsi, les responsables de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à Kidal (Nord), lorsqu'ils ont aperçu le général El Hadj Ag Gamou sur les talons du Premier ministre, Moussa Mara, le 17 mai. Mais ils l'ont pensé très fort. Si fort qu'ils se sont sentis obligés d'en référer à leur hiérarchie, à Bamako... Ce qui a fait perdre son sang-froid à Mara.... suite de l'article sur Jeune Afrique