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Le prix de la liberté et la clé de l’épanouissement
Publié le mardi 10 juin 2014  |  Le Reporter Heddomadaire




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Quand on ne veut pas être, c’est qu’on a refusé de payer le prix de la Liberté. Ne soyez pas les autres ! Soyez vous-mêmes ! Si la providence a créé autant d’étoiles, c’est que la lumière d’une seule ne suffisait pas pour éclairer l’Univers et magnifier l’esthétique cosmique.

La beauté du monde est dans la diversité des êtres, des choses, des voix et des silences. Le génie de l’être est dans l’effort à être fidèle à son être. S’inspirer des autres est certes une richesse mais ne haïssez pas votre âme pour l’amour de l’âme de l’autre. L’homme le plus malheureux est l’homme qui vit par procuration. Prisonnier du regard et des mots des autres, incapable de s’élever à la dignité de la Liberté, il ne vit que pour plaire, veut plaire à tout le monde, ne veut choquer personne.

Ressembler forcément aux autres, c’est appauvrir l’Univers, c’est refuser d’ajouter au kaléidoscope du vivant et de l’existant. Aucun homme n’est parfait. Tous porteurs de faiblesses et d’odeurs, nous avons tous nos failles. Qui ne veut se tromper aura peur de tenter. Bousculez la Vie, elle ouvrira ses grandes ailes pour laisser se frayer votre chemin. Aux menaces de l’impossible que notre entourage brandit souvent en spectre, souriez avec votre cœur et bénissez votre chemin avec votre volonté ! Les voies du possible se dégageront.

La meilleure des prières est bien la Lutte, mais il n’y a pas de lutte durable et prometteuse sans force du désir et viatique de la volonté. Même la chance aime plus ceux qui espèrent que ceux qui désespèrent.

Espérer, c’est déjà commencer car qui croit tentera. L’homme n’est ni un saint ni un Dieu, mais il n’est point une grenouille. Son déjà été est pour lui un port mémoriel. Son en cours est un chemin qui se déplie. Son à-venir porte le visage de tous les possibles. Rêvez et ne cessez jamais de rêver ! Préférez être votre propre fou que d’être le sage emprunté des autres. L’homme fut jeté sur la terre afin qu’il mesure la distance qui le sépare du soleil, afin qu’il ait de bonnes raisons de prétendre à l’élévation.

L’histoire enseigne que les fous rêveurs sont les géants tailleurs d’empires grandioses. Tout homme meurt en état de grossesse, enseigne la sagesse bambara pour dire tout simplement que tout homme, quel que soit son âge, est une source de rêves infinis. Si vous voulez faire un enfant avec le possible, tombez amoureux de l’Infini !
Yaya TRAORE

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