« Ce qui m’a énervé et vexé, la bande des quatre, c’est Karim Dembélé qui vient me présenter dans une mallette 24 millions que j’ai refusée, mais que ma femme prendra à mon insu ».
Feu Me Demba Diallo
« Aujourd’hui, Moussa Traoré peut se targuer d’avoir été trop bien traité par rapport à ce qu’il a réservé à ses adversaires et même à ses amis, morts dans les conditions que l’on sait à Taoudénit ».
Amadou Toumani Touré, Président du CTSP
« Depuis que Moussa Traoré est tombé, nous assistons à une prolifération d’hommes braves ».
Professeur Yoro Diakité
« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».
Oumar Mariko, Secrétaire général AEEM (1992)
« L’AEEM n’avait pas comme objectif de renverser Moussa Traoré »
Feu Almamy Sylla, candidat aux élections présidentielles 1992
« Moi, j’ai mon avenir derrière moi, les autres ont leur avenir devant eux ».
Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)
« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir. Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».
Pr. Mohamed Lamine Traoré, Vice-Président de l’ADEMA-PASJ (sept 1994)
« A ceux qui souhaitent dans la jubilation secrète que l’ADEMA éclate et ceux qui, dans un tremblement inquiet, craignent qu’il n’éclate pas, je dirai, l’ADEMA n’éclatera pas. A moins que les frelons n’envahissent la ruche, en chassant les abeilles ».
Alpha Oumar Konaré, Président de la République 1997
« Nous ne cèderons jamais à la provocation. Nous devons mettre le Mali au-dessus de tout, car le pouvoir ne reviendra qu’à celui que Dieu et le peuple auront choisi ».
Oumar Mariko, Secrétaire général SADI (1998)
« J’entends des gens dire, si Moussa Traoré avait, c’est-à-dire accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre. Ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».
Ousmane Bamba, Responsable jeunesse ADEMA (1999)
« Monsieur Choguel Maiga est un thuriféraire du régime défunt, mieux dirais-je, le griot de l’opposition radicale, c’est-à-dire le Coppo, un congloméra de partis politiques plus mus par un esprit de vengeance personnelle que réellement opposés au programme politique du parti au pouvoir dont ils reprocheraient tel ou tel aspect de sa gestion politique ».
Pr Mamadou Lamine Traoré, Secrétaire général du MIRIA (1999)
« Au MIRIA, nous restons convaincus que le changement ne saurait jamais être un simple slogan de circonstance et la lutte contre la corruption, un effet de mode ou de marketing politique ».
Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999
« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu.
Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».
Choguel Maïga, Président du MPR Mai 1999
« Nous pensons qu’il est inadmissible sur le plan militaire, qu’on amène les matériels de l’armée malienne pour une telle mission (NDLR : mission de maintien de la paix en Sierra Léone). Car, nous comprenons difficilement une telle option ».
Ibrahim Traoré, Directeur de Publication Le Républicain (Mai 1999)
« Qu’on l’aime, qu’on le haïsse, importe peu. Le Président Alpha Oumar Konaré, au cours de son mandat, a fait preuve d’une humilité déconcertante et d’un sens de l’Etat dont on trouverait difficilement la réplique ailleurs sur le continent ».
Mme Adame Bâ Konaré, Première Dame du Mali (2000)
« Il faut que nous ayons le courage de reconnaître le positif, de faire la part du positif et du négatif pour pouvoir justement, mieux nous préparer et nous attaquer aux problèmes réels ».
Soumeylou Boubèye Maïga (2000)
« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».
Feu Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)
« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».
Ibrahima N’Diaye dit Iba, Maire du District : (2001)
« Hier comme aujourd’hui, et sans doute demain, il n’y a pas eu de millionnaires, milliardaires ; il n’y en a pas ; il n’y aura pas parmi nous, sur le dos du peuple, en tout cas aussi longtemps que Bamako, les capitales régionales, le pays profond regorgeront de mendiants, d’injustement appauvris et misérabilisés qui tendront la main aux passants, toute honte bue ».