Dans la guerre que livre le Mali contre le terrorisme international depuis 2012, l’ancien Président Amadou Toumani Touré, avait placé l’équipement de l’armée au centre des priorités.
Ainsi dans ce cadre, l’armée de l’air, dont tous les avions étaient cloués au sol, a été dotée de six hélicoptères d’attaque (MI 24) et de trois avions de reconnaissance. Et tous ces appareils avaient été déployés sur le terrain au nord, à partir de janvier, suite aux premières attaques des groupes rebelles. C’est grâce aux hélicos que la localité de Ménaka, qui était tombée aux mains des rebelles, a vite été reprise, dès les premières opérations. Au cours des combats, un appareil a même été touché. Mais l’équipage a pu atteindre Kidal.
Cependant, la jeunesse et l’inexpérience des pilotes sont vite apparues comme des handicaps lors des combats face à des ennemis dotés de missiles (antiaériens) puisés dans les stocks de l’armée libyenne. Mais les jeunes pilotes maliens ont parfois fait preuve de bravoure pour accomplir leurs missions.
Pour la petite histoire : en février, le colonel Ould Meydou, commandant de la région militaire de Gao, devrait porter secours aux soldats assiégés à Aguelhok. L’officier, à la tête d’un important convoi d’armes et de munitions, tombe dans une embuscade. Meydou et ses hommes sont encerclés par une horde de combattants des mouvements coalisés. Finalement, l’étau a été desserré autour de Meydou grâce à l’intervention des avions de reconnaissance de l’armée de l’air. Alors que la rébellion avait déjà annoncé la mort de cet officier. Et si le convoi avait pu atteindre Aguelhok, il n’y aurait jamais eu de massacre de soldats dans cette localité.
Dans toute cette histoire, il y a beaucoup de contre vérités qui ont circulé. Mais nous taisons ici, certaines vérités…cela pour le Mali.