Le Mali depuis le 17 janvier dernier, vit des moments historiques. En effet, le nord du pays a été attaqué par des bandits armés à partir de cette date. La suite est que les trois régions du nord ont été coupées du reste du pays au vu et au su de certaines puissances internationales et de la CEDEAO qui n’a rien fait pour nous aider à laver l’affront.
L’intox et la désinformation sont devenues des méthodes d’informer de nos ennemis. Même nous même (presse nationale : indépendante et étatique) au lieu de défendre la patrie, jouons le jeu de l’ennemi. Comme d’habitude. Les exemples sont nombreux. Du jamais vu ni en France, ni aux Usa encore moins en Côte d‘Ivoire sous Laurent Koudou Gbagbo (rébellion de 2000) ou d’Abdou Diouf (rébellion Casamançaise). Au Mali, aveuglés par la course aux strapontins, nous avons cessé de jouer notre rôle à tel point que nous, presse nationale n’avons plus de crédibilité. N’en parlons pas des médias étrangers dans leur majorité, surtout français qui jouent leur rôle de défense du gouvernement français. Mais, l’intox et la désinformation sont devenues leur sport favori de façon flagrante et souvent insolente. Sous d‘autres cieux, ils sont rappelés à l’ordre. Au mali, ils sont libres, distillent souvent leur intox en toute impunité et cela en violation de la déontologie. N’est-ce pas que le 23 mars dernier, des envoyés spéciaux de « France 24 » se permettaient de raviver les rancœurs en porte à faux avec la réalité sur le terrain. Sur ce fait, un expatrié nous confiait récemment, qu’ils ont chassé un des envoyés spéciaux de cette chaîne pour » sa désinformation et son intoxication qui finiraient par porter atteinte à leurs intérêts et leurs rapports avec les maliens qui sont sociables », a-t-il ajouté.
Ce qui est sûr, chacun en ce qui nous concerne sera jugé pour les actes et propos qu’il aura tenus et faits. Et les maliens nous jugeront un jour. Loin de me passer pour un donneur de leçon, j’estime que l’heure est grave et devions mettre de côté nos égoïsmes débridés et défendre la mère patrie qui est gravement menacée de toute part. Même par ceux-là dix ans durant criaient à qui voulait l’entendre qu’ils « aimaient le Mali ». Que dire des évènements du lundi dernier ? De toutes les façons, les enquêtes de la Gendarmerie nous édifieront sur leur complot international.
Le rôle que nous devons jouer est connu mais hélas, le gain facile nous a conduits dans une voie sans issue. Et les citoyens n’hésitent plus à nous le cracher dans al figure. C’est le moment de se ressaisir car, rien ne sera plus comme avant. Et chacun doit être récompensé en fonction de ses mérites. Et le redressement de notre démocratie et la restauration de l’Etat doivent tenir compte de cet aspect.
Le Mali de demain, c’est maintenant que cela se construit. Mais sur des bases cette fois-ci solides pour que même un « tsunami » ne pourra l’ébranler.