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Le Soir de Bamako N° 4053 du 12/6/2014

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On en parle dans les coulisses… • affaire « tentative de déstabilisation des institutions de la république » Les fameux « aveux » d’un certain « Sergent-chef Sylla »
Publié le vendredi 13 juin 2014  |  Le Soir de Bamako


© Autre presse par DR
Mohamed Ouattara


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On se rappelle qu’au cours de la semaine écoulée, la nouvelle d’une “tentative de déstabilisation des Institutions de l’Etat” a fait le tour de Bamako. Les médias ont fait état de l’arrestation d’un certain “Lieutenant Mohamed Ouattara”, comme étant un membre très actif du groupe qui se proposait de mener cette action de déstabilisation. Il faut dire qu’à la suite de l’interpellation de ce lieutenant, certains sous-officiers dont un certain “Sergent-chef Sylla” ont également été conduits devant l’équipe des enquêteurs.

Devant l’équipe des enquêteurs qui l’ont interrogé pendant plusieurs heures, ce dernier serait passé aux aveux. C’est ainsi qu’il aurait déclaré que le palais de Koulouba ne constituait pas, pour eux, la cible. Que c’était plutôt le domaine privé du Président de la République sis à Sébénikoro qui était visé.
Selon lesdits “aveux” du “Sergent-chef” le plan consistait à attaquer l’endroit, une fois que le Chef de l’État s’y trouvait, afin de porter atteinte à son intégrité physique et l’empêcher d’exercer sa fonction à la tête de l’État. Il aurait aussi déclaré aux enquêteurs que des éléments (militaires) acquis à la cause étaient prêts à exécuter la mission à tout moment. Pour l’exécution de leur plan, ils comptaient approcher les militaires proches de l’ex-junte, mécontents d’avoir été mis à l’écart, et aussi quelques éléments des “Bérets rouges” frustrés depuis que la garde présidentielle leur a été retirée.

Il faut dire qu’à propos de cette tentative de coup d’Etat bon nombre d’observateurs de la vie politique reste dubitatif quant à la véracité de cette affaire. En effet, à y voir de prêt, elle est entourée de beaucoup de zones d’ombres et suscite beaucoup d’interrogations: Comment un jeune officier, sans commandement, peut-il prendre le risque de vouloir renverser le régime ? Comment cette affaire a été éventée? Qui sont les éventuels complices du Lieutenant Ouattara ? Qui sont les autres sous-officiers arrêtés dans cette affaire ? Autant de questions auxquelles aucune réponse n’est apportée. Au contraire, les autorité gardent un mutisme incompréhensible qui ouvre la voie à toutes les supputations.
En tout cas de l’avis de beaucoup de maliens, la thèse d’un coup d’Etat ne tient pas.


Gao, Kidal, Tombouctou :
Les groupes armés étendent leur occupation territoriale
Suite à une médiation du Président mauritanien à Kidal, un cessez-le feu a été conclu entre l’armée malienne et les 3 groupes armés (Mnla, Aaa, Hcua) à Kidal le 23 mai dernier. Vu les agissements des groupes armés après la signature du cessez-le-feu, on est en droit de se demander si déjà nous n’assistons pas à une violation de cette trève. Du moins, tout semble l’indiquer.

En effet, depuis quelques jours les groupes armés semblent se lancer dans une vaste opération d’occupation territoriale et des mouvements d’hommes armés sont signalés dans les régions de Gao, Tombouctou et les environs de la région de Mopti. Vingt et un véhicules chargés d’hommes en armes ont été aperçus dans la zone de Foïta , le jeudi 5 juin dernier. D’autres mouvements ont été constatés aux environs du cercle de Tenenkou. Dans la région de Tombouctou; notamment dans le cercle de Gouandam, la présence d’hommes armés est devenu quasi quotidienne. A Menaka, dans la région de Gao, les groupes armés semblent gagner en renforts et font monter constamment la pression, aidés en cela par certains habitants.

Les groupes armés mènent à outrance une campagne de sensibilisation auprès des populations, à tel point que le contingent malien qui se trouve à Ménaka fait l’objet de moqueries des enfants et des femmes qui agitent devan les militaires maliens le drapeau de la “République de l’Azawad”.
Rassemblés par Mamadou GABA

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