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Mali : 6 mois d`emprisonnement avec sursis pour 6 personnes, suite à la manifestation ayant abouti à l`agression du président Traoré
Publié le mardi 28 aout 2012  |  Xinhua


Palais
© AFP
Palais de justice de Bamako
Mardi 28 août 2012. les auteurs de l`agression brutale du président malien par intérim Dioncounda Traoré, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis.


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BAMAKO - Le président du Mouvement Yéréwolonton, Boubacar Boré et deux de ses camarades, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré reconnus coupables de troubles à l'ordre public, écopent de 6 mois d'emprisonnement avec sursis, a-t-on appris mardi au tribunal de première instance de la commune 3 du district de Bamako.

Le tribunal, après avoir reconnu la qualification du chef d' inculpation à savoir '' Troubles à l'ordre public'', a jugé que le président dudit Mouvement et ses deux camarades sont auteurs de troubles à l'ordre public. Le verdict fait état de 6 mois d' emprisonnement avec sursis.

Cependant, l'avocate de ces trois personnes du Mouvement Yéréwoton, qui est membre de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM), a indiqué qu'elle va ''faire appel''.

A noter que dans cette affaire, trois hauts responsables de la COPAM sont concernés. Il s'agit de Hamadoun Amion Guindo, Pr. Rokia Sanogo (respectivement président et vice-présidente) et Pr. Younouss Hamèye Dicko, un ancien ministre.

Pour ces trois hauts responsables de la COPAM, le tribunal a évoqué '' la disqualification du chef d'inculpation''. Reconnus comme ''complices et non auteurs'', ceux-ci écopent également de 6 mois d'emprisonnement avec sursis.

Pour rappel, les faits remontent au 21 mai dernier où le président de la République par intérim, Pr. Dioncounda Traoré a été agressé par des manifestants dans son bureau au palais présidentiel de Koulouba. Ceux-ci avaient à leur tête le nommé Boré et ses deux camarades.

Le 8 août dernier, le président du tribunal, M. Karamoko Diakité, avait renvoyé le délibéré au 28 août. Suite à cela, certains Maliens avaient laissé entendre que « il faut véritablement sévir les auteurs de cette agression pour qu'on ne puisse plus assister à de tels actes d'agression».

Cependant, un journaliste malien a indiqué mardi à Xinhua que « ce verdict du tribunal est une manière d'apaiser la situation qui prévaut dans notre pays, juste après la mise en place du gouvernement d'union nationale dont figurent deux représentants de la COPAM ».
Ce même journaliste est convaincu que « cette agression ne pouvait pas rester impunie, ceci explique, néanmoins, cette condamnation avec sursis ».

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