Elle est dédiée à la préservation de l’un des plus grands atouts de notre pays et sa mission s’avère de plus en plus complexe. On a pu en faire le constat jeudi dernier lorsque l’Agence du bassin de fleuve Niger (ABFN) a tenu dans ses locaux la onzième session de son conseil d’administration. Les travaux présidés par Souleymane Cissé, conseiller technique au département de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, se sont déroulés en présence du directeur général par intérim de l’Agence, Bougouzanga Goïta.
La session comportait notamment la présentation de l’état de mise en œuvre des recommandations de la dixième session, l’examen du rapport d’activités technique et financier 2013 de l’Agence, l’examen et l’adoption du programme d’activité 2014 et de son budget. Le budget prévisionnel de l’année en cours est estimé à plus de 2.877 millions de FCFA. Déjà à la date du 31 mai dernier, le budget exécuté de l’agence (salaires, fonctionnement, investissement liés au fonctionnement, eau et électricité etc.) s’élevait à plus de 630 millions de FCFA. Soit un taux d’exécution de 21,97%.
A l’ouverture de la session, le représentant du ministre a rappelé les raisons qui ont prévalu à de la création de l’ABFN. Selon Souleymane Cissé, l’importance écologique et socio-économique du fleuve Niger pour le Mali n’est plus à démontrer. C’est pour cela le gouvernement a estimé utile de créer une structure spécifiquement dédiée à la sauvegarde et la protection du fleuve, avec pour missions principales l’aménagement des berges, la lutte contre les plantes aquatiques proliférantes, la gestion intégrée des ressources en eau, la lutte contre les pollutions et l’ensablement. Pour mener à bien ces missions, a jugé le conseiller technique du département, et en tant que établissement public à caractère administratif, l’ABFN doit générer des ressources propres conformément à son statut.
A cet égard, elle est chargée de concevoir un mécanisme financier de perception de redevances auprès des organismes préleveurs et pollueurs d’eau et d’utilisation de ces redevances. Souleymane Cissé a ensuite rappelé les difficultés auxquelles l’Agence fait face actuellement après douze années d’existence. Celles-ci sont surtout d’ordre institutionnel et organisationnel, cela en dépit des efforts consentis par le gouvernement et par certains de ses partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale. Au nom du ministre, son représentant a rappelé les instructions données pour remédier aux problèmes qui assaillent l’ABFN.... suite de l'article sur L’Essor