A la tête d’une branche d’AQMI : – Le chef d’Alansar, Abdel Krim, commanditaire de l’attentat à la voiture piégée à Aguelhok – Tighargar, Intebedjas, Inhalid sous contrôle de cette katiba d’AQMI
Le groupe terroriste Alansar, dirigé par Abdel Krim dit le » Touareg » serait le commanditaire de l’attaque à la voiture piégée à Aguelhok qui a coûté la vie à quatre soldats tchadiens et fait plusieurs blessés tchadiens et maliens. Cette katiba d’AQMI, devenue très active, se serait emparée par ailleurs de certaines localités de la région de Kidal.
Selon des sources concordantes, l’attentat à la voiture piégée du mercredi 11 juin, devant l’entrée du camp de la MINUSMA à Aguelhok, qui avait causé la mort de quatre soldats tchadiens, blessés trois casques bleus et sept militaires maliens, porte la marque du groupe terroriste Alansar (les partisans). Même si l’attaque n’a pas encore été revendiquée, tous les indices portent à croire que le mouvement terroriste Alansar en est le commanditaire. Notamment la présence de nombreux jihadistes de cette organisation affiliée à AQMI, hostile non seulement à toute présence de l’armée dans la région, mais aussi des forces internationales notamment Serval et MINUSMA.
Le Katiba Alansar est une branche d’AQMI dirigée par Abdel Krim dit le » Touareg » très actif depuis les événements tragiques du 21 mai 2014 à Kidal. Le kamikaze responsable de l’attentat d’Aguelhok devant le bâtiment de la MINUSMA est un touareg issu de cette organisation terroriste. Laquelle multiplie, ces derniers temps, les attaques et annexions de nouvelles localités. En plus de Tighargar qui est passée sous son contrôle d’autres localités notamment Intebedjas (situé entre Kidal et Tinezi) et Inhalid située au nord de Tessalit, à la frontière algérienne, sont également tombées dans son giron.
Abdel Krim dit le « Touareg » serait soutenu par un autre chef terroriste du nom de Abu Jenal. Ces deux personnes dirigeant chacune une Katiba semblent avoir fait front commun pour lancer l’assaut contre d’autres villes et élargir leur zone d’influence. En raison de l’absence totale de l’armée malienne dans la région de Kidal, c’est une véritable guerre de positionnement à laquelle se livrent les différents groupuscules armés pour le contrôle de cette vaste zone.