Après son limogeage du Gouvernement par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, l’ancien ministre de la Défense et des anciens combattants et non moins président d’ASMA-CFP, avait saisi l’Assemblée nationale à travers ses députés pour mettre une commission d’enquête parlementaire sur les évènements survenus à Kidal du 17 au 21 mai dernier après la visite du Premier ministre. L’Assemblée nationale vient d’accéder à cette demande en mettant sur pied ladite commission composée de 15 membres. Ces membres sont repartis entre les différents groupes parlementaires à l’Assemblée nationale (opposition et majorité présidentielle). Ils sont 7 RPM, 3 d’APM, 2 de VRD, 2 de l’ADEMA et un député pour le groupe parlementaire FARE-SADI. Ces membres vont réunir pour désigner leur président.
La Commission ad hoc pour l’examen du dossier ATT mise en place
Après la mise en place de la Haute Cour de Justice, les députés viennent de constituer la Commission devant statuer sur les chefs d’accusation contre l’ancien Président de la République ATT. Ce sont ses membres qui vont dire si oui ou non l’ancien président de la République doit être inculpé pour les crimes qui lui sont reprochés. Ce sont des députés de tous bords politiques. C’est dire que l’horizon commence à se dégager concernant une possible inculpation d’ATT. On se rappelle que le Sénégal s’était dit prêt à évacuer ATT si le Mali le lui faisait la demande. Il reste maintenant à savoir si les travaux de cette Commission ad hoc vont conclure à une inculpation du héro du 26 mars.
10e assises de l’Union parlementaire de la Conférence islamique
300 à 400 personnes attendues à Bamako en janvier 2015
Notre capitale abritera en janvier 2015 les travaux de la 10e Conférence de l’Union parlementaire de la Conférence islamique (UPCI). Au cours de ces assises, 300 à 400 personnes des pays membre de la Conférence islamique feront le déplacement de Bamako.
La signature d’une convention entre l’Assemblée nationale, à travers son Président, l’Honorable Issaka Sidibé et l’Union parlementaire de la Conférence islamique, via son Secrétaire général, Dr Mahamoud Erol Kilic, le vendredi 13 juin dernier consacre l’acte par lequel l’UPCI confie au Mali l’organisation de cette importante rencontre. Actuellement, l’UPCI compte 54 pays islamiques dans le monde. Son siège se trouve Téhéran, en Iran. Chacun de ses pays enverra une délégation à Bamako pour participer à cette 10e Conférence. Au cours de cette cérémonie de signature de convention, le Secrétaire général de l’UPCI a loué les mérites de notre pays en matière en matière de connaissances islamiques.
Le Mali prêt à ouvrir les discussions avec les groupes armés sur les points de blocage
Au cours de la séance de Questions d’Actualité à l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Moussa Mara, a soutenu la disponibilité de notre pays à ouvrir les discussions avec les groupes armés sur les points qui font blocage entre les autorités maliennes et ces bandits. Il s’agit notamment du lieu des négociations, par exemple.
Car, Bamako avait souhaité que les négociations se tiennent sur le sol de notre pays et non dans un pays étranger. Moussa Mara a expliqué que les autorités travaillent avec la MINUSMA pour activer la réunion du Comité technique. Ce qui constitue une avancée dans la poursuite du processus de dialogue. Les plus hautes autorités du Mali prouvent, une fois de plus, leur bonne foi à aller vers le dialogue. Ce qui n’est pas forcement le cas des groupes armés, qui jouent souvent au dilatoire.
Rencontre d’échanges du ministre Sada Samaké avec les partis politiques
Le rendez-vous renvoyé au jeudi prochain
Tout juste, à l’entame même de la rencontre d’échanges sur les élections communales, locales et régionales, la plupart des partis politiques ont demandé le report de cette rencontre avec le ministre de l’Intérieur et de la protection civile, Sada Samaké.
Elle avait pour but d’examiner la question de savoir s’il faut prendre en compte ou non les cas des nouveaux majeurs et d’omis (dont 2 millions d’omis) dans les élections communales, locales et régionales à venir. S’il s’avère qu’on les prenne en compte, ces élections seront décalées de 7 à 8 mois, c’est-à-dire reportées pour 2015 ; dans le cas contraire, elles se dérouleront en 2014.
Malheureusement, la quasi-totalité des partis politiques qui n’ont pas eu les documents en amont, ont sollicité illico le report au motif qu’ils n’ont pas eu le temps nécessaire de bien les consulter afin d’apporter des solutions concrètes. A l’unanimité, ils ont ensuite exigé du ministre que cette rencontre d’échanges soit transformée en atelier. Sans ambiguïté, le ministre Samaké a renvoyé l’atelier au jeudi prochain.