Ces vaccins inoculés gratuitement aux tout petits, permettent de réduire la charge de morbidité et de mortalité liée à certaines pathologies.
«Prévenir vaut mieux que guérir ». Les autorités sanitaires ont bien y intégré cet adage et multiplient depuis des décennies des initiatives d’immunisation, c’est-à-dire de protection des enfants contre les maladies à potentiel épidémique et aux conséquences redoutables. C’est dans cet esprit que le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine a été lancé en1987 pour préserver les enfants de six maladies cibles qui avaient une importante charge de morbidité et de mortalité à l’époque. Il s’agit de la tuberculose, du tétanos, de la diphtérie, de la coqueluche, de la rougeole et de la poliomyélite. Des vaccins ont été administrés à la tranche d’âge cible du PEV de routine (les 0-11 mois) pour les préserver et amener le corps à fabriquer lui – même des anticorps contre les maladies. Les multiples efforts accomplis dans l’immunisation des enfants ont permis de réduire l’incidence de ces pathologies sur les mômes
. A ce propos, le Dr Aguissa Maïga, chef de la section immunisation à la direction nationale de la santé, a rappelé la nécessité et l’urgence de préserver les enfants contre les maladies à potentiel épidémique, mais surtout aux conséquences redoutables par la vaccination. La vaccination est l’intervention la plus sûre en matière de santé publique. Tous ces efforts permettent d’améliorer la santé des enfants et d’accélérer le développement du pays qui repose en partie sur les enfants. ... suite de l'article sur L’Essor