A la faveur de la clôture de la 15ème édition de la Quinzaine de l’environnement délocalisée à Ségou qui devait s’achever le 17 juin 2014, journée internationale de la lutte contre la désertification, Abdoulaye Idrissa Maïga, ministre de l’environnement, de l’assainissement et de l’eau, a annoncé une compétition entre les villes de Kayes, Sikasso et Mopti pour recevoir la 16ème édition.
Après deux semaines de mobilisation en faveur de la protection de l’environnement, les lampions se sont éteints sur la 15ème édition de la Quinzaine de l’environnement, dans la salle Mieru Ba de Ségou. A l’occasion, Abdoulaye Idrissa Maiga, ministre de l’environnement, de l’assainissement et de l’eau, a annoncé que pour le choix de la ville qui va abriter la 16ème édition de la manifestation phare de communication en faveur de la protection de l’environnement, qu’une compétition sera ouverte entre les villes de Kayes, Sikasso et Mopti.
Mieux, il a indiqué que pour une meilleure réussite de la prochaine édition qu’un compte bancaire spécial dénommé « Quinzaine de l’environnement » sera ouvert dès le 18 juin 2014 et placé sous la cosignature du Directeur général de l’Agence pour l’environnement et le développement durable (AEDD) et le directeur administratif et financier du ministère de l’environnement, de l’assainissement et de l’eau.
Mais, en attend la prochaine édition, le ministre s’est félicité de la réussite de l’organisation de l’édition délocalisée à Ségou, la capitale des 4444 balazans. Il a salué la perspicacité des acteurs du point de vue de l’organisation du symposium et des visites de terrain qui ont conduits les protecteurs de l’environnement à Fanzana le 4 juin, à Noumoubougou le 15 juin, en passant par Pelengana, Ngolonina, Médina Coura, la Faya, Farako, Benzena.
« Dans tous ces endroits, on retient le sens de l’innovation technique, la volonté d’établir une nouvelle conscience environnementale, la mobilisation des jeunes et leur implication dans la conduite des actions d’assainissement », a-t-il indiqué. Avant de saluer l’évolution de la décharge finale de Noumoubougou, l’originalité du complexe constitué du jardin zoologique et du Parc national du Mali et le partenariat public-privé dans la forêt classée de la Faya. « Ce sont là quelques pistes de solution et de réponses concrètes aux problématique et défis environnementaux », a-t-il précisé.
