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L’Essor N° 17703 du 18/6/2014

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Faits divers à Mopti : Les braqueurs ne désarment pas
Publié le mercredi 18 juin 2014  |  L’Essor




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Les mesures prises par les autorités locales ne dissuadent pas les malfrats qui ont récidivé sur l’axe Mopti-Dialoubé.

On le sait, aucune grande catastrophe ne se résorbe miraculeusement, même lorsqu’on la pense surmontée. Elle aura toujours des retombées collatérales, plus ou moins graves, plus ou moins étendues dans l’espace, plus ou moins persistantes dans le temps. Il en est ainsi pour la grave crise sécuritaire qui a secoué notre pays de janvier 2012 avec les premières attaques de la rébellion jusqu’au début 2013 quand les forces maliennes et Serval ont procédé à la libération des zones Nord de notre pays. Mais la débandade des hordes djihadistes et terroristes, la dispersion des groupes de narcotrafiquants n’ont pas été synonymes de rétablissement complet de la sécurité. Aussi bien dans notre Septentrion que dans la zone de Mopti, les groupes qui s’adonnent à la rapine demeurent très actifs et chaque semaine amène une nouvelle agression.

La région de Mopti croule littéralement sous les récits sur les cas d’insécurité. Les actes de grand banditisme y sont devenus presque monnaie courante et aucune bourgade, aussi éloignée et aussi modeste qu’elle puisse l’être, ne peut se dire aujourd’hui à l’abri du phénomène. Fait extrêmement préoccupant, le niveau de la violence dont usent les bandits reste très élevé. Les événements les plus souvent recensés sont des braquages à main armée qui se soldent souvent par des morts d’homme, des cas d’enlèvement des personnes et de leurs biens et surtout le vol avec violence d’importantes sommes d’argent.

En son temps, l’absence quasi totale de l’administration dans certaines zones avait été décriée et désignée comme un facteur encourageant les bandits à sévir sans crainte. Pour parer donc à certaines situations désagréables dont les populations sont susceptibles d’être victimes, les pouvoirs publics ont jugé nécessaire de « réimplanter » les services de l’administration dans les localités où ceux-ci avaient été obligés de fermer. Cela, dans l’objectif clairement affiché de réduire au moins le phénomène d’insécurité qui menace fortement la quiétude des populations dans lesdites localités. Depuis plusieurs mois donc, le retour de l’administration est une réalité dans certaines de ces localités où elles avaient été absentes durant l’occupation djihadiste.

Mais malgré la présence visible de l’Etat à travers le rétablissement de l’administration et les patrouilles des forces de sécurité, un constat s’impose aujourd’hui sur pratiquement toute l’étendue de la région de Mopti. Le phénomène d’insécurité qui s’installe ici actuellement ressemble de plus en plus à un véritable système bien organisé. Et les populations, particulièrement les forains et les usagers de certains axes routiers, en pâtissent de plus en plus souvent.

En effet, depuis quelque temps déjà, les forains empruntant certains axes routiers et surtout les habitués des foires hebdomadaires sont régulièrement victimes d’attaques et d’agressions des bandits armés. Ces derniers semblent avoir fait de ces agressions leur « gagne-pain quotidien ».
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