Plusieurs prisonniers se sont évadés de la Maison centrale d’arrêt de Bamako le lundi 16 juin dernier aux environs de 15 heures. Quinze détenus ont pu disparaitre alors que huit ont été appréhendés.
Après investigation auprès de certaines autorités sur place, il ressort qu’il ne s’agit pas d’une simple évasion mais d’un plan orchestré pour aider des jihadistes à prendre la tangente. Des sources très sérieuses expliquent que des éléments de la garde pénitentiaire et de la gendarmerie seraient complices de cette cabale. En effet, tout a été planifié car bien avant l’arrivée des plombiers pour effectuer les travaux, le coup était déjà ficelé.
Selon nos sources, la rumeur d’une évasion du sieur Mohamed Ali Ag Wadoussène et de son complice Haïba Ag Achérif faisait son petit bonhomme de chemin au sein de la prison. A la veille de leur évasion, ces derniers auraient demandé à certains détenus s’ils souhaiteraient leur prêter main forte à leur sortie de prison pour engager une lutte farouche contre les autorités de Bamako, contre récompense d’une forte somme d’argent. En plus de cela, ils avaient la chance de recevoir des visites de certaines personnalités et vivaient dans l’opulence au sein de la prison.
Selon une autre source bien introduite dans ce milieu, les gardes auraient presque abandonné leur poste, et les gendarmes de la brigade territoriale étaient comme hypnotisés par la scène et n’auraient bronché qu’après le départ des jihadistes.
Avec ce qui vient de se passer, il y a lieu de revoir la sécurisation de la maison d’arrêt de Bamako.