Des acteurs de la société civile, notamment ceux du Forum des organisations de la société civile (FOSC) et ceux du Conseil national de la société civile (CNSC), ont participé le 19 juin 2014, à un atelier organisé par le Programme d’appui aux organisations de la société civile (PASOC II). Cet atelier visait à recueillir les contributions des organisations de la société civile malienne à l’élaboration de la feuille de route de l’Union Européenne.
Dans le souci d’améliorer les programmes et politiques de développement du gouvernement et des partenaires techniques et financiers, afin qu’ils répondent mieux aux demandes de la population et notamment des groupes les plus vulnérables, le PAOSC II a organisé un atelier pour recueillir les contributions de la société civile malienne à l’élaboration de la feuille de route de l’UE.
La feuille de route pour un engagement de l’UE envers la société civile sur la période 2014-2017, s’articule autour de trois priorités. Ce sont : le renforcement des efforts visant à promouvoir un environnement propice pour les OSC dans les pays partenaires, l’encouragement d’une participation constructive et structurée des OSC aux politiques intérieures des pays partenaires, au cycle de programmation de l’UE et aux internationaux et l’accroissement de la capacité des OSC locales à exercer plus efficacement leur rôle d’acteurs indépendants du développement.
La trentaine d’acteurs de la société civile qui a participé à cet atelier, devait analyser et prioriser ces priorités dans le contexte malien. Ainsi, en ce qui concerne l’environnement des OSC au Mali, notamment sur les aspects juridique, politique, l’accès à l’information, l’accès aux ressources, la perception sociale et l’environnement interne, ils ont analysé les acquis et les insuffisances, pour dégager des opportunités d’actions. En ce qui concerne la participation et le rôle des OSC au niveau national, ils se sont focalisés dans des domaines comme l’élaboration de politiques nationales, la prévention et la gestion de conflits, la consolidation de la paix, la veille aux cotés des institutions de contrôles, l’amélioration de la qualité des services sociaux, la contribution à la croissance équitable et durable et l’interpellation des autorités.
Chacun de ces domaines, ils ont analysé les acquis et les insuffisances et dégagés des opportunités d’action. Avant d’identifier les actions prioritaires des OSC du Mali, ils ont hiérarchisé les priorités de l’UE au Mali. Mais, auparavant, ils devaient plancher sur le développement des capacité dans les domaines de la gouvernance interne, gestion technique, leadership social, collecte et mobilisation des fonds, gestions des résultats aux problèmes, le partenariat et l’ouverture vers l’extérieur et l’anticipation.
Assane Koné