Au Mali, le bras de fer engagé par le Fonds monétaire international avec les autorités maliennes se poursuit. Le FMI demande depuis le mois de mai des explications sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel à 30 millions d’euros, et sur un contrat d’équipements passé par le ministère malien de la Défense pour 105 millions d’euros. En attendant, le versement de ses crédits est gelé. La ministre malienne de l’Economie et des Finances, Bouaré Fily Sissoko, s’est rendue à Washington en début de semaine. A la demande du FMI, elle a accepté de prendre certaines dispositions.
Premier engagement pris par les autorités maliennes : mener un audit des transactions. Il s’agit d’abord de lever les inquiétudes du FMI sur le financement d’achats qui pourraient menacer l’équilibre du budget malien, mais aussi sur la structure même des contrats. Le FMI s’interrogeant, par exemple, sur la nécessité pour le ministère de la Défense de payer une société malienne au titre d’intermédiaire.... suite de l'article sur RFI