Le MNLA et ses complices (djihadistes et narco trafiquants) contrôlent actuellement plusieurs localités du nord, dont Kidal et Ménaka. Dans cette localité (Ménaka), ils ont même pris le contrôle de la radio rurale baptisée «La voix de l’Azawad ».
En fin de semaine dernière, ces terroristes auraient demandé à l’armée malienne de quitter Ménaka. Ils auraient même lancé un ultimatum, a-t-on appris. Cet ultimatum expire ce lundi.
Mais la situation devient intenable pour nos soldats. Qui sont déployés au niveau du camp. Pendant ce temps, les actes de provocation se multiplient de la part des terroristes. Et la MINUSMA ?
Son contingent à Ménaka est surtout constitué de soldats nigériens. Ceux-ci effectuent souvent des patrouilles. Mais, loin de rassurer la population, ces patrouilles n’ont aucun effet sur les terroristes. Au contraire, le MNLA et ses complices ont renforcé leur position à Ménaka. Aussi, ont-ils acheminé sur place des dizaines de femmes, « raflées » d’autres localités. Ces pauvres dames sont aujourd’hui utilisées comme « esclaves sexuelles ». Ce sont les mêmes femmes qui sont manipulées et obligées de marcher pour demander le retrait de l’armée malienne.
Mais à Bamako, les autorités maliennes optent soit pour le silence, soit pour le mensonge en faisant croire que tout va bien au nord.
La Rédaction